Démissionnaire de l’Adéma pour le Rpm, lequel devrait procéder bientôt à l’installation de la nouvelle section de Goundam, le président du Haut conseil des collectivités, Oumarou Ag Mohamed Ibrahim Haïdara va tenter d’écraser son concurrent direct, en à la personne du ministre Mahamane Baby, récemment porté à la tête de la sous-section de la Commune urbaine de Goundam, pour avoir le contrôle de ladite section.

Très influent à Goundam, comme indiquent certaines sources, où il a su bâtir un bastion politique avec lequel il fait toutes ses activités politiques depuis plus d’une vingtaine d’années, l’ancien 4ème vice-président de l’Adéma risque de donner du fil à retordre au ministre Baby, dans le contrôle de cette section.

Se voyant déjà plus légitime avant le débarquement  du président du Haut conseil des collectivités pour présider aux destinées de la section Rpm de Goundam, le ministre Baby a de quoi à se faire des soucis, d’autant que le transfuge de l’Adéma n’est pas venu pour faire de la figuration.  Surtout que l’adhésion d’Oumarou Ag Mohamed Ibrahim à la famille des Tisserands survient dans la foulée des préparatifs du prochain Congrès du Rpm, pour lequel le bureau politique national est à pied d’œuvre dans le processus de renouvellement des structures de base.

«C’est dans ce cadre d’ailleurs que le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Mahamane Baby, a été récemment porté à la tête de la sous-section de la Commune urbaine de Goundam» indique notre confrère «Le Témoin». Et  l’installation de la nouvelle section de Goundam, prévue pour le 2 décembre prochain, annonce vraisemblablement de belles empoignades entre les deux têtes de proue.

Et pour cause, selon la même source, le contrôle de ladite section est depuis un certain l’objet d’une bataille à fleuret moucheté entre le ministre Mahamane Baby et le vice-président du Groupe parlementaire, un autre nouvel adhérent au Rpm, Oumar Sididjé Traoré alias Gaucher. L’arrivée d’un dinosaure comme Oumarou Ag Mohamed Ibrahim en rajoute forcément aux enjeux et à l’ampleur du choc des ambitions, car on imagine mal le président du Haut conseil, mobiliser autant de monde, pour faire de la figuration dans son fief.

Fombus

Source: Le Débat