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Secteur semencier : Une feuille de route pour sa transformation

Dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet de Développement intégré du secteur semencier au Sahel (ISSD Sahel), le consortium ISSD Sahel composé de l’IFDC, l’Institut royal des Tropiques (KIT), Sasakawa Africa Foundation et l’Institut international de recherche sur les cultures des zones tropicales semi-arides (Icrisat) mène une étude d’évaluation du système semencier en vue de développer une feuille de route pour la transformation des secteurs semenciers au Mali et au Niger. Dans l’optique de valider les résultats de cette évaluation, l’IFDC et KIT organisent depuis hier un atelier national de validation de l’évaluation du secteur semencier au Mali.

 

L’ouverture des travaux de cet atelier, qui entre dans le cadre du projet «Développement intégré du secteur semencier au Sahel», a eu lieu dans un hôtel de la place. Elle a été présidée par le secrétaire général du ministère du Développement rural, Daniel Siméon Kelema. C’était en présence de la représentante pays de l’IFDC, Mme Fatoumata Coulibaly et des représentants des parties prenantes.

La rencontre de trois jours vise à valider les résultats de l’évaluation du secteur des semences et définir la feuille de route nationale pour la transformation du secteur des semences. Les cultures cibles sont le mil, le sorgho, le maïs, le riz, l’arachide, le niébé, et les cultures maraîchères : tomate et oignon.

Le secrétaire général du ministère du Développement rural a souligné que l’utilisation des semences de qualité adaptées est nécessaire pour répondre aux exigences de diverses conditions agro climatiques et de systèmes de cultures intensives. C’est à cet effet que le Projet ISSD Sahel a réalisé une étude pour établir un état des lieux du secteur semencier au Mali et au Niger tout en mettant un accent particulier sur les semences des spéculations ciblées par le projet, a expliqué Daniel Siméon Kelema.

L’économie malienne repose principalement sur le secteur agricole qui occupe plus de 70% de la population active et contribue pour 30 à 40% au Produit intérieur brut (PIB). Procurant 60 à 70% des recettes d’exportation, elle pourrait contribuer davantage à l’économie nationale si elle était plus productive. En la matière, a expliqué Daniel Siméon Kelema, la qualité des semences est considérée aujourd’hui comme un des facteurs les plus importants qui concourent significativement à l’augmentation de la productivité agricole.

Ces améliorations sont nécessaires pour relever les défis auxquels notre agriculture fait face. Le secteur agricole est dominé par une agriculture de subsistance, dont la performance est instable du fait de sa forte exposition et vulnérabilité aux effets néfastes du changement climatique et autres facteurs non moins importants tels que la disponibilité des semences de qualité. Une autre contrainte de l’agriculture est la non accessibilité ou la non disponibilité des semences de qualité pour les producteurs. Ce qui constitue un facteur limitant l’augmentation de la productivité et de la production agricole.

Selon la représentante pays de l’IFDC au Mali, l’atelier va porter sur la validation d’une étude avec l’appui des autres membres du consortium notamment IFDC, Sasakawa Africa Foundation, KIT et ICRISAT. «Cette étude a travaillé pour qu’on ait plus d’informations sur le secteur semencier, connaître les défis, les obstacles et permettre d’approcher tous les parties prenantes y compris les coopératives semencières, les entrepreneurs semenciers et ceux qui sont dans la distribution, la production, les recherches à l’Institut d’économie rurale (IER). Il s’agit d’œuvrer ensemble pour relever les défis auxquels le secteur semencier est confronté», a expliqué Mme Fatoumata Coulibaly.

N’Famoro KEÏTA

Source : L’ESSOR

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