Le Mali et ses partenaires se sont réunis pour la mise en œuvre des Soins essentiels dans la Communauté (SEC). C’était le mercredi 03 août 2022, au Grand Hôtel de Bamako sous la présidence du représentant du ministre de la Santé et du Développement social, Dr Abdoulaye Guindo en présence de plusieurs personnalités.
Selon le directeur général adjoint de la Direction générale de la Santé, Dr Kalifa Keita la vision du ministre de la Santé et du Développement social est de rendre accessible les soins à tout le monde. L’une des stratégies pour atteindre cette vision est les soins essentiels dans la communauté (SEC). D’où la première rencontre du comité national de pilotage de SEC. Dr Keita a aussi ajouté que cette stratégie a été développée et soutenue par les partenaires techniques et financiers pour que ceux qui ont la charge de rendre ces soins accessibles aux populations puissent être performants. Parlant au nom des partenaires techniques et financiers, Rashidi Amboko a indiqué que les partenaires ont appuyé le gouvernement pour que cette réforme ait lieu. Toutefois, il a déploré que le mécanisme de coordination ait fait défaut dans les différents processus. Cette rencontre a aussi pour objectif de mettre en place le premier mécanisme de coordination qui est le comité de pilotage. « Comme vous le savez le plan stratégique national de Soins essentiels dans la Communauté est la consolidation des plans stratégiques des régions et du district », a laissé entendre le représentant des partenaires techniques et financiers. Au Mali, les soins essentiels dans la Communauté ont démarré en 2015 dans cinq régions administratives à savoir Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et Mopti. Dans son discours d’ouverture, le représentant du ministre de la Santé et Développement social, Dr Abdoulaye Guindo a informé que plusieurs résultats notables ont été enregistrés de 2011 à nos jours notamment le recrutement de plus de 3000 AEC. Un premier plan stratégique 2016-2020 a été élaboré et mise en œuvre avec certaines difficultés qui ont été mises en exergue à l’évaluation de ce plan. Il s’agit entre autres de l’insuffisance de dissémination, l’insuffisance d’un cadre suivi et évaluation et l’absence de plan de communication intégrée SEC.
Falaye Sissoko
Source: Canard déchainé