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Sans Tabou: prêt de la Banque mondiale, l’orgueil mis de côté !

Pour faire face à la crise énergétique, la Banque mondiale a décidé d’octroyer un prêt de 60 millions de dollars, soit environ 36 884 328 000 F CFA au Mali. C’était lors des Réunions des Printemps 2024 du Fonds Monétaire International (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale qui se sont tenues du 15 au 20 avril 2025 à Washington (USA). Selon Alousséni SANOU, ministre de l’Économie et des Finances, cette aide permettra à l’Energie du Mali-SA d’acheter du carburant et de l’énergie auprès des pays de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS). A peine rendu public, cette information a mis le feu sur la toile. Dans les réactions, certains démontrent leurs indifférences face à ce prêt qui est parfaitement normal, car, la banque mondiale est une entité des Etats membres ; selon eux, notre pays en tant membre de cette institution, a le droit souverain de demander et de recevoir de l’aide pour faire face à ses défis, tels que la crise énergétique actuelle.


Contrairement à ces derniers, d’autres plus orgueilleux se disent déçus des autorités de la transition qui, selon eux, ne devraient accepter ce prêt, car il vient de l’occident dont, nous avons traité la plupart de ses organisations comme des institutions terroristes qui déstabilisent nos pays !

Bourama Coulibaly : pourquoi notre Etat a accepté l’argent de la banque mondiale alors que les maliens peuvent participer au fond de guerre comme les Burkinabè ?

Vieux Moriba Bagayoko : walay je ne suis pas content de cela ! Bamananw ko, yani ka môkô deki jaikai douna ; Adeki jaikai minaila c’est mieux que ça !

Sambou Sissoko : il semble que la Banque mondiale, largement contrôlée par les Américains, désapprouve le comportement des autorités maliennes et de leurs alliés russes. Face à une crise énergétique sans précédent dans l’histoire du pays, on peut s’interroger sur le manque d’intervention des institutions financières russes ou de la Banque des BRICS pour venir en aide au Mali.

Fousseyni Sidibé : ceux qui critiquent sont juste mécontents, car avec l’obtention de ce près, le Mali pourra faire face à des problèmes conjoncturels que d’autres attendent instrumentalisés pour servir leurs causes. Nous espérons que l’EDM pourra être soutenue le temps que nous installions et mettons en service quelques centrales solaires d’ici 8 à 12 mois.

Chodi Ag : premièrement, il est crucial de comprendre que l’aide internationale, en particulier celle provenant d’organisations multilatérales, est conçue pour soutenir les pays membres dans leurs efforts de développement et non pour servir d’instrument de contrôle politique. La Banque mondiale, en tant qu’entité collective des États membres, opère sur la base de décisions prises en commun et non sous la directive de nations individuelles.
Le Mali, en tant que membre de cette institution, a le droit souverain de demander et de recevoir de l’aide pour faire face à ses défis, tels que la crise énergétique actuelle. Cette assistance vise à améliorer directement la vie des Maliens en augmentant la capacité de production d’énergie, essentielle pour la croissance économique et le bien-être de la population.

Konaté Cherif : le Mali a le plein droit de se procurer de cet argent, car c’est pour lui, y compris l’Afrique tout entière.

Youssouf Kamate : Certains disaient que le Mali était isolé et que personne ne lui faisait confiance. Leurs arguments sont aujourd’hui tombés dans l’eau.

Hamadi Diallo : la somme est trop modeste vu nos besoins, c’est un manque de respect à notre égard. Ça prouve qu’on est vraiment en difficulté et qu’on n’a pas d’autres alternatives. Ça prouve que le plan de riposte n’existe pas. On est des «Dalla Garibou». Personnellement, j’ai eu honte, car ce montant est dérisoire. L’Ukraine a eu environ 30 000 milliards de F CFA. Nos amis doivent nous trouver au moins 2000 milliards de FCFA immédiatement sinon on va sombrer inévitablement. La CMDT n’arrive pas à payer les cotonculteurs, l’agriculture sera touchée prochainement. On va faire comment ?

Noe San : 60 millions de dollars, c’est des broutilles, mais si EDM en a besoin et qu’on n’arrive pas à lever des fonds sur le marché international, ces fonds sont les bienvenus. Il faut arrêter cette polémique inutile.

Tahirou Togola : je comprends bien la réaction de ces détracteurs contre les autorités de la transition, mais ce qu’ils n’ont pas compris, la banque est en train de nous supplier pour leurs propres intérêt, ceux qui dirigent le Mali aujourd’hui ne mettront la main sur un papier qui peut jouer contre l’intérêt supérieur du Mali, au contraire, c’est l’Etat malien qui a bien exprimé son besoin à la signature de cette remise contrairement dans les passé, donc taisez-vous, le Mali kura avec toutes quiétude.

Ouattara Modibo : demander le prêt au sein de ses institutions n’est pas un problème, car notre compréhension va au-delà des critiques. Aucun pays ne peut s’abstenir des prêts étrangers, mais c’est la manière de faire qui compte. Nous avons traité toutes ses organisations comme des institutions terroristes qui déstabilisent nos institutions. Et maintenant, on voit nos autorités courir derrière les mêmes organisations, cela nous amène à nous poser des questions.
Rappelez-vous que la France fait partie des 5 grands actionnaires de cette banque. Donc sans leur consentement il sera difficile d’avoir une telle somme. Ce qui sûr, nous traversons une crise économique ; alors les autorités doivent aller aux élections pour éviter d’autres crises ; car notre pays a beaucoup souffert.

Ibrim Fomba : le Mali n’est pas en animosité avec qui que ce soit. Il s’agit de savoir négocier l’intérêt du peuple malien dans toutes les circonstances. Même si notre intérêt se trouve avec Satan, nous allons le chercher sans hésitation ni murmure.

Alson Stayley music : mais l’affaire de la monnaie de l’AES là, est-il bloqué à quel niveau ? Je pense qu’un pays qui se dit souverain n’a pas besoin de s’endetter. Le Mali est le berceau de l’humanité non ?

Monsour Blanchard : le Mali pour son honneur devrait refuser cette offre puisque la Banque Mondiale est une institution très majoritairement occidentale.

Sidick Coulibaly : en tout cas il suffit de voir les camions citerne du Mali défilés pour comprendre que le besoin est urgent, courage aux maliens.

Hassane Kone : est-ce qu’ils vont accepter le prêt ? Ces maliens-là sont trop fiers d’eux. Pour rappel, ils n’ont pas remboursé notre argent de courant qu’ils nous doivent !

Source: Info- Matin
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