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Sanogo violenté et menotté

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L’incident est arrivé la semaine dernière à Sélingué, dans la geôle de l’ancien chef de file des putschistes. Il nous revient, de source crédible, que le Général Sanogo a eu maille à partir avec ses geôliers sur un petit problème lié à son droit  confort. Sa toiture ayant été arrachée par les vents pluvieux de cette zone pré-guinéenne, il a demandé ou peut-être exigé qu’elle soit remise en l’état. Ses prétentions ont finalement occasionné une échauffourée et lui ont couté d’être violenté et menotté par les gendarmes.

IBK demande des explications à Choguel

Le brad-de-fer entre l’AMRTP et Orage-Mali a eu des répercussions au plus haut sommet de l’Etat. A Koulouba, on en était préoccupé à un point tel que le président de la République en personne s’est chargé de téléphoner à Choguel, le DG de l’autorité de régulation s’est contenté d’expliquer que Orange fait du bruit sut du tort. Dans tous les cas, il est loisible de comprendre pourquoi la passe d’armes a perdu en intensité en dépit d’un enjeu vénal qui se chiffre à 18 milliards.

Egorgé dans la région de Tombouctou

La nouvelle fait trembler à Tombouctou mais l’événement s’est déroulé dans les environs de Bambara Maoudé. Un agent de Mairie à bord d’une moto, probablement en partance pour la foire de Ber, a fait l’objet d’un enlèvement avant d’être froidement égorgé par ses ravisseurs. L’acte odieux, attribué par beaucoup d’observateurs au Mnla soit au Maa, vient rajouter aux indicateurs d’insécurité sur lesquels les autorités ont été récemment interpellés à l’hémicycle.

Une première très instructive

Les observateurs des différentes étapes de la crise septentrionale sont unanimes : c’est la première fois depuis 1990 que les populations blanches de Bamako ont résisté à la tentation de quitter la capitale pour chercher refuge dans les pays voisins du Mali. Ce n’est pourtant pas parce que le récent rebondissement de la crise, en 8è région, a été mois dramatique que les précédentes. Cette première s’explique vraisemblablement par un fait instructif : c’est que les forces ayant jadis incité à la stigmatisation des populations se trouvent actuellement du côté où elles n’y trouvent aucun intérêt. Comme quoi il faudrait-il parfois des épisodes malheureux pour démasquer certains visages.

Un test pour licenciés à l’hémicycle

Ils sont près d’une quarantaine d’employés froidement renvoyés par le nouveau directoire de l’Assemblée nationale sans discernement. Leur tort, selon toute vraisemblance, c’est d’avoir été recrutés par l’ancienne législature sous l’égide de Younoussi Touré pendant la transition. Face aux grincements de dents au sein des différents groupes parlementaires et même au-delà, il semble qu’une porte leur semble plus ou moins entr’ouverte. Il se susurre à l’hémicycle que le directoire est prêt à reconsidérer sa décision de licenciement sous forme de possibilité pour les employés concernés d’être réintégrés sur test. Le hic, c’est que d’autres ont été recrutés en début de législature sans la moindre audition.

La chienlit se réinstalle au Rail-Da

Les occupants du Rail-Da ont eu raison des autorités et de la sécurité, au bout d’un éprouvant bras-de-fer. Les fous, les mendiants, puis les vendeurs d’organes de fauves et rapaces ont précédé les vendeurs ambulants et la chienlit s’et réinstallée pour de bon. Las de les combattre, les forces de sécurité ont d’abord commencé par lâcher du leste en permettant une exploitation de l’endroit les petits soirs avant d’abandonner définitivement. Elles arrivent certes à protéger la servitude immédiate de l’Hémicycle pendant les grandes cérémonies, mais le combat du Rail Da a été somme toute du gâchis.

Accord de scission du Mali

L’accord de cessez-le-feu concédé par le Mali est autre caution de la division du Mali. Et pour cause. Depuis qu’il est en vigueur, les armes ont certes cessé de crépiter mais la situation a permis aussi de grignoter des pans entiers du territoire au profit du camp adverse. Celui-ci ne s’est point contenté de tracer de nouvelles frontières en laissant 50 km à partir du fleuve. Les mouvements armés tirent également grand profit des check point instaurés sur nombre de corridors où ils soumettent les transporteurs et autres usagers au paiement d’un droit de passage de 30 000 francs CFA par véhicules.

Le Rpm en location

Il s’agit de la bureau de campagne d’IBK.C’est depuis ce local qu’il a eu le billet permettant la montée à la colline tant convoitée de koulouba.Situé au quartier du fleuve , près du Ministère des Finances , la désormais ex-base politique du RPM pour les elections cherche désespérement propriétaires.Au vu des murs délabrés et des feuilles mortes ocucupant la cour , il est certain que le RPM n’a pas traîné les pieds après l’élection de son Président en Septembre dernier. Même les affiches où l’on peut lire  » A louer » ne tiennent plus , puisqu’elles ont cédé par les vents annonciateurs du début de sasison des pluies. Vivement un remplaçant au RPM afin que la Direction Nationale du Développement Social puisse enfin avoir ce voisin tant attendu.

Candidats de seconde zone ?

Les candidats aux différents examens en zone rurale sont les principaux dindons de la farce. Pendant qu’ils s’échinent à boire les leçons et à faire des exercices jusqu’au surmenage, les sujets circulent à flot dans la capitale. Le développement et le niveau d’accès aux moyens de communication sont tout simplement défavorables à une fraude à grande échelle dans les zones concernées où le ministère de l’Education n’a même eu besoin d’un changement de sujets pour juguler le phénomène.

SOURCE: Le Témoin

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