Les jeunes constituent l’écrasante majorité de la population malienne. L’avenir, dit-on, dépendra d’eux. Mais à Sangarebougou, le temps de la conscience n’est pas venu. Depuis quelques jours, des publications foisonnent sur les réseaux sociaux, mettant en cause le maire de la localité Kassim Sidibé.
D’après les informations recueillies à la mairie de Sangarebougou, le contenu des accusations, à l’aide de faux profils, est un montage méprisant et acharné. La situation quelque peu tendue serait dûe à l’humeur de jeunes qui pensaient s’imposer au conseil communal local.
Le maire Kassim Sidibé, dont l’élection a été hautement célébrée n’a pas dérogé à ses principes de résistant politique face aux agitations de jeunes fâchés par un certain nombre de situation. Pour une population d’environs 80.000 habitants, il ressort que la répartition des céréales, dans le cadre d’une solidarité liée au covid19, des jeunes sont montés sur leurs grands chevaux.
Nulle part au Mali, les autorités n’ont réussi à satisfaire tout le monde. C’est donc l’une des frustrations de ces jeunes en manque de popularité. Nous savons d’ailleurs que les principales têtes de cette opposition aléatoire ont bénéficié de sacs riz. Ces jeunes ont aussi saboté tout le processus de l’élection de Kassim Sidibé. Plus de trois tonnes leur avaient été distribuées au conseil local de la jeunesse.
La cause, selon nos témoignages, réside dans une dissension entre les jeunes de la commune. En effet, la préfecture de Kati avait reconnu un bureau qui n’englobait pas tous les jeunes. Face à l’ambiance d’un bras de fer, un consensus a été trouvé, avec un bureau présenté à l’équipe communale autour du maire Kassim Sidibé.
La première fronde, d’après une source proche du maire, est venue du premier vice-président du bureau consensuel, Youssouf Keita, dont l’exigence serait qu’il devienne l’interlocuteur direct du maire. Chose que le maire aurait catégoriquement refusée :<< Le maire a reçu le bureau du conseil local des jeunes, en présence des conseillers communaux. Le maire s’est engagé à les accompagner dans le cadre d’actions favorables au développement de la commune.>>
Autre accusation relayée par les réseaux, c’est le voyage entamé par le maire en France. Selon les clarifications obtenues, le voyage du maire Kassim Sidibé, accompagné du secrétaire général et du 3e adjoint, s’était effectué du 15 au 30 Mars.
A Sangarebougou, le Conseil communal compte 29 membres. Le CLJ est dirigé par Mamadou Coulibaly. Youssouf Keita a démissionné officiellement de l’organe délibérant de la commune. L’on se demande à quel titre il agit. Ces jeunes qui s’agitent ont hautement distingué le maire, avec des attestations dont nous avons eu copie dans nos investigations.
Récemment, plus de 300 chiens ont été vaccinés gratuitement. Et selon une source vétérinaire, c’est le maire qui a payé tous les carnets à raison de 1000F par carnet. Une trentaine de personnes atteintes de cataracte ont aussi bénéficié de traitements.
D’après mêmes nos sources, une plainte serait en gestation auprès du procureur de la République près le tribunal de grande inst ance de la commune l.
Source: Figaro du Mali