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Sanctions contre le Mali: La supposée conversation entre Ouattara et Boubou Cissé qui fâche la junte

L’affaire est sur toutes les lèvres au Mali et un peu partout dans la sous-région. Une conversation supposée de plus de 4 minutes entre le Président ivoirien Alassane Ouattara et l’ancien Premier ministre malien, Boubou Cissé, proche du défunt Ibrahim Boubacar Kéita (IBK), a fuité sur les réseaux sociaux, éventée par le célèbre avatar activiste Chris Yapi, d’après la presse locale.
Dans cet élément audio, qui proviendrait d’une conversation téléphonique entre les deux personnalités, on les entend échanger sur les sanctions de la Cedeao infligées au Mali. La conversation qui reste à être authentifiée tourne autour de l’incapacité de la junte au pouvoir à Bamako à tenir face aux sanctions. Même s’il n’y a pas d’éléments qui indiquent une tentative d’atteinte à la sûreté du Mali, les termes utilisés dans la conversation présumée sont souvent ironisants, voire offensants pour certains cadres de la junte. La conversation est présentement décryptée par plusieurs analystes.
Pour l’heure, la Présidence ivoirienne et l’ancien Premier ministre malien n’ont pas encore réagi à cette fuite présumée, mais la justice malienne, elle, n’a pas attendu. Sur sa page Facebook, le parquet de la commune 4 de Bamako a annoncé avoir immédiatement ouvert une enquête pour élucider cette affaire.
« Ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de céans pour atteinte ou tentative d’atteinte et complicités à la sûreté intérieure et extérieure du Mali : support, une conversation téléphonique dont l’authenticité en cours de vérification entre deux hautes personnalités dont l’une est malienne », lit-on dans ce post.
Notons que Boubou Cissé est hors du Mali depuis plusieurs mois. Dernier Premier ministre de IBK, il avait été arrêté par la junte, avant d’être libéré. Il est resté populaire auprès des militants du RPM et est un sérieux prétendant au fauteuil présidentiel, au cas où une élection ouverte est organisée par la junte qui a réclamé cinq ans de transition, mais pourrait revoir sa position, si on s’en tient à son dernier communiqué où elle évoque la possibilité d’un chronogramme consensuel.
Source: seneweb
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