Elles étaient quelques centaines, des femmes de militaires de la ville-garnison, à battre le pavé. Des curieux, des sympathisants certainement, étaient aussi de la marche. Selon nos sources, les raisons de cette montée de température de ces braves femmes étaient diverses. Il a été question au cours de la marche des victimes (morts et blessés) de la crise sécuritaire, du non-recrutement de leurs progénitures dans les corps d’Armée, etc. D’autres crièrent leur ras-le-bol de la longue détention de leurs maris. La nouvelle de la marche, parvenue à Bamako, a provoqué l’ire de certaines autorités.
Bientôt les Travailleurs compressés également
D’après une correspondance de l’ATCM (Association des Travailleurs Compressés du Mali) dont nous avons reçu copie, une marche serait prévue pour le 16 novembre prochain.
Ainsi, les militants de l’association, des victimes de l’ajustement structurel mais aussi des politiques mises en place par nos différents pouvoirs politiques, entendent protester contre leur non prise en comptes par l’Etat du Mali. Autrement, ils réclament leurs droits de vie en souffrances depuis des décennies. La marche qui aura lieu à Bamako aura pour itinéraire le Boulevard de l’Indépendance, face Bourse du Travail, direction le palais de Koulouba, en passant par l’échangeur du Babemba. Appel a été fait aux travailleurs partants volontaires à la retraite, civils et militaires.
Encore un Jeune Lieutenant perd la vie
C’est arrivé le jeudi dernier. Il s’agit d’un enfant du Colonel Abdine Guindo, ancien aide de camp du Président ATT. Il parait qu’il avait été victime d’un engin explosif à la veille de la visite du Premier Ministre à Soumpi – Amputé des pieds, le jeune Officier, un Lieutenant, a rendu finalement l’âme quelques jours après. Tout comme son compagnon d’armes, le jeune lieutenant Koné, il s’en est allé à la fleur de l’âge. Si le lieutenant Koné était un spécialiste de la musique militaire, car sorti du Conservatoire Balla Fasséké, le lieutenant Guindo semblait être en terrain connu. Il aurait fait ses preuves à l’A.T (Armée de Terre), nous a t – on rapporté.
Dans le centre du pays :
Un Chef de village égorgé
Son nom est Silamakan Dicko. Et il était le Chef de village de Guéré. Son assassinat est survenu samedi matin en pleine journée. Selon diverses sources, des assaillants armés auraient d’abord investi le village à la recherche du vieux notable. Une fois aperçu, ils n’hésitèrent point de l’attacher et de l’égorger comme un ” mouton de Tabaski “. Triste et lâche assassinat qui ne fait que prolonger la liste des victimes de ” l’insécurité résiduelle’’ qui sévit dans notre cher Mali.
Rassemblés par B. KONÉ
Le Malien