Du 24 au 26 Avril dernier s’est tenu le Salon du Mariage de Bamako pour sa 1ère édition. Or , il s’avère que cette initiative n’est autre qu’un plagiat du SANAMBA ( Salon National du Mariage de Bamako) censé se tenir en Juin 2014 et reporté à cause des incidents militaires d’Avril 2014. Le comité d’organisation compte bien avoir des explications appuyées de poursuites.
C’est un Aboubacar Sangaré très remonté qui nous a reçu pour situer les faits. Il s’agit du Salon du mariage de Bamako organisé avec l’agence D&D Consulting sous la thématique : “Le mariage au service de la promotion de la famille et de l’emploi”.
Il s’est dit surpris par le soutien affiché de la ministre de la promotion de la femme qui était du rendez vous alors qu’elle était en contact avancé avec le SANAMBA. D’ailleurs, elle avait instruit Mme Diourté directrice de la rive droite du service en charge de la femme et de l’enfant afin de convenir de la mise en œuvre du Salon. Même le ministre des cultes a été saisi du dossier SANAMBA avec courriers et documents allant dans ce sens. Depuis Février 2014 les démarches ont été entreprises au nom de la SADEEC (Association pour le développement économique , local , éducatif et culturel) et le Recotrade , la Cafo , l’Université de Bamako , la Fédération des artistes , l’ANPE ou l’AMM sont entre autre les structures impliquées dans le projet qui ont toutes copies attestant les dires de Mr Sangaré.
Le SANAMABA avait pour thème « Susciter la dynamique autours de l’institution du mariage pour restaurer nos valeurs culturelles». Le Bureau Malien des droits d’auteur était déjà saisi pour labéliser l’évènement. “Le devis est de 200 000f et la suggestion est de Konaté Modibo , secrétaire général de la FEDAMA” a indiqué un Aboubacar Sangaré médusé qui ajoute que ” le projet du salon du mariage de Bamako a été rejette par le département de la culture qui n’avait recensé aucun détail culturel”. Sans le dire ouvertement, le regard de notre interlocuteur montre que la responsable de cette confusion “maritale” n’est autre que la ministre de la femme Mme Sangaré Oumou BA qui a parrainé la copie déloyale sachant bien que le SANAMBA existait. La conclusion du commissaire principal du Sanamba est sans équivoque : des poursuites seront engagées face à l’imposture et l’affront que lui et le comité d’organisation ont vécu moralement.Les hostilités sont ainsi ouvertes !
PAR MLSIDIBE
