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Salariés de la COMATEX-SA en chômage technique : Le tribunal de Ségou saisi

Le contentieux né de la mise en chômage technique des travailleurs a pris une tournure judiciaire. Le Tribunal de grande instance de Ségou saisi devra démêler les écheveaux. Sous le couvert d’accuser des pertes abyssales consécutive à une mévente prononcée et le déficit de coton, la Compagnie malienne de développement des textiles (COMATEX-SA) a mis l’ensemble des travailleurs – soit un millier – en chômage économique pour une durée de trois mois. Quelques semaines auparavant, elle s’était privée d’une centaine de travailleurs, évoquant des raisons sanitaires liées au coronavirus.

On se rappelle les travailleurs ont battu le pavé pour protester contre ce qu’ils ont qualifié de mauvais traitements infligés par l’administration chinoise depuis plusieurs mois d’affilé. La COMATEX  avec l’Office du Niger sont les deux mamelles de l’économie locale

A défaut de se faire entendre, ils ont déplacé le conflit sur le terrain judiciaire.

Front social en ébullition :

Les grèves divisent les Maliens

Les quatre syndicats observent un mouvement de grève illimitée pour protester contre la non-satisfaction de leurs revendications déclinées en onze points. Elles sont de deux ordres : financier (salaires, primes, indemnités) et sécuritaire (protection des administrateurs dans l’exercice de leur fonction).

La saute d’humeur  avait marqué une pause suite à une rencontre avec le Comité national de salut du peuple (CNSP) au pouvoir depuis le renversement du président IBK avant de repartir de plus belle.

Surveillants de prison, et la principale centrale syndicale, l’Union, nationale des travailleurs du Mali (UNTM) entre autres se font forts menaçants. Cette dernière entame dès le 18 novembre une grève de trois jours.

Le front social entré en ébullition inquiète et divise les Maliens. Certains estiment que les syndicats seraient mieux inspirés de mettre sous cloche les revendications et œuvrer à la libération des ¾ du territoire national occupé au risque d’hypothéquer les chances de survie du Mali en tant qu’Etat- nation. D’autres par contre estiment qu’il est de bon aloi de garder l’œil sur les conditions de travail et de vie des travailleurs même sous une transition.

 

 

Coup de colère du ministre des infrastructures

L’échangeur de Yirimadio accuse du retard

En visite sur le chantier,  le ministre  des infrastructures Makan Fily Dabo  a crié sa « colère » aux responsables de l’entreprise Razel chargée de l’exécution des travaux de réhabilitation et d’extension de la route Troisième pont – RN6 avec construction d’un échangeur. Les travaux trainent en longueur, provoquant de gros bouchons au niveau de la circulation. Très pratique, le ministre a sollicité et obtenu une date butoir de la fin du chantier. L’entreprise a promis fin décembre. Mais en homme averti,  Makan Fily Dabo a lancé une sévère mise en garde : si les travaux ne sont achevés à cette date, il se réserve le droit de retirer purement et simplement le marché à Razel. A bon entendeur salut !

Rassemblées par la Rédaction

Source: L’Informateur- Mali

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