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Sahel: entre libération d’otage et harcèlement terroriste

Alors que son pays demeure le pays sahélien qui ne laisse aucun répit aux terroristes, le président nigérien lui, vient de s’impliquer avec succès dans la libération de la religieuse américaine Suellen Tennyson, 83 ans. Mohamed Bazoum, est parvenu à ce résultat suite à des négociations sans tambour ni trompette, avec le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (Jnim) qui détenait l’otage enlevée en avril dans le centre-nord du Burkina Faso. Un Burkina où les terroristes, malgré la montée en puissance de l’armée, continuent de semer larmes et désolation. Leur dernier exploit lâche et tout autant macabre a pris pour cible, ce lundi, dans la région du Sahel burkinabè, plus précisément entre les villes de Djibo et Bourzanga, un convoi de ravitaillement, pourtant sous bonne escorte militaire. Bilan toujours provisoire, 35 morts et une quarantaine de blessés. De nombreux enfants et des femmes se comptent parmi les victimes qui viennent allonger la longue liste des tombes creusées sans cesse dans les cimetières du Faso.

Au Mali, la situation semble encore plus grave, pour ne pas dire qu’elle tourne au drame avec la dernière occupation de la ville de Talataye, située à environ 150 km de Gao, par l’Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) suite à des combats sanglants et sans merci entre groupes armés et d’autres jihadistes. Pour leur part, les Forces armées maliennes (FAMa) disent avoir conduit une «reconnaissance offensive» au-dessus de Talataye, la ville qui serait aux mains des jihadistes. Ces mêmes FAMa et leurs supplétifs russes qui sont accusées de violences sexuelles et viols sur les femmes et de pillages à Nia-Ouro, n’en mènent donc pas large devant l’ennemi. Les populations civiles, elles, se retrouvent en danger de tous les côtés, si ces exactions dont seraient auteurs les militaires maliens sont avérées. Entre le marteau des jihadistes et l’enclume de militaires violents à quel saint vont se vouer les Maliens, eux qui voudraient bien que la junte militaire qui les dirige devienne enfin la solution pour leurs maux?

Au Burkina comme au Mali, les terroristes continuent donc de faire la loi, toute chose qui appelle à l’union des forces entre les trois pays voisins confrontés au même mal.

Par Wakat Séra

Source: Morin

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