La force française Barkhane annonce avoir tué ou capturé une soixantaine de jihadistes en un mois au Sahel. Cette opération s’est déroulée dans la zone dite des trois frontières entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso.
Ces opérations de ratissage ont été menées entre le 15 février au 12 mars dernier selon un communiqué de l’Etat major français. Du 2 au 9 mars, Barkhane a mené deux opérations avec l’Armée malienne sur l’axe Ansongo-Ménaka. Une dizaine de jihadistes du groupe Etat islamique au sein du Sahara ont été neutralisés.
Ensuite 12 février, une autre dizaine de jihadistes avaient été tués dans le nord-est du Mali par l’armée française. Deux autres opérations antijihadistes ont également eu lieu les 22 et 25 février, selon l’état-major.
Des matériels de fabrication d’engins explosifs, des armes, munitions et des véhicules pickup ont été saisis.
Au cours de ces différentes opérations, deux soldats français ont été tués et un autre blessés le 21 février dans l’explosion d’une mine dans la région de région de Ménaka.
Des observateurs estiment que ces opérations de la force française sont à saluer. C’est le cas de Serge Daniel, qui estime que la force Barkhane doit plus collaborer avec les forces du G5 pour mieux lutter contre le terrorisme.
Au même moment, deux groupes armés maliens impliqués dans l’accord pour la paix ont annoncé avoir repris au cours de récents combats un véhicule militaire américain. La voiture avait été capturée le 4 octobre dernier par des jihadistes pendant une embuscade où 4 soldats américains ont été tués dans la localité de Tongo Tongo près du Mali.
Dans leur communiqué, publié mercredi, le Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia) et le Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA) disent s’être récemment engagées dans des affrontements contre des bandits armés près de la frontière avec le Niger.
Studio tamani