L’objectif visé par le président est de réguler le milieu religieux dans son pays. Pour Paul Kagamé, la capitale Kigali compterait 700 églises. Un chiffre qu’il digère mal. A l’en croire, son pays n’a pas besoin d’une flopée de lieux de culte. « Je ne pense pas que nous ayons autant de forages. Avons-nous même autant d’usines ? Cela est un gâchis » avait-il déclaré.
Le numéro 1 rwandais pense qu’une telle floraison de lieux de culte serait acceptable dans un pays plus développé avec une économie plus grande, capable de les supporter. Pour réduire le nombre d’églises et de mosquées dans son pays, Paul Kagamé a dans un premier temps évoqué des raisons de sécurité.Toute église ou mosquée qui ne respectait pas les normes de sécurité était automatiquement fermée.
Depuis, quelques jours, le gouvernement a pris d’autres mesures. Selon le président du Rwanda Private Leaders Forum Alexis Nkurunziza, l’Etat doit pouvoir dissocier les organisations confessionnelles des organisations de la société civile.De plus, tout pasteur qui souhaite ouvrir une église doit présenter son diplôme en théologie.
L’église doit par ailleurs disposer d’un paratonnerre pour prévenir les incidents liés aux coups de foudre. En effet la foudre avait frappé une église adventiste dans le sud du pays.16 fidèles sont morts et 140 autres ont été blessés.