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RFI, TV5, France 24, EIGS, AL QAîDA, JNIM : Six rayons d’un même soleil

Ce spécialiste qui a dit que la guerre des ondes et pire que le bruit des armes n’a pas du tout  menti. Si Paul Valery a dit que : « l’histoire est le produit le plus dangereux que la chimie de l’intellect ait produit », on peut sans risque de courir des risques dire que  la communication est le produit le plus dangereux que le génie de l’homme ait produit.

Aussi des stations de l’hexagone comme Radio France internationale , France 24 et TV5 ont démontré qu’elles sont pires que tous les groupes terroristes   qui écument le Sahel et le Sahara à savoir l’Organisation état islamique au grand Sahara , Al Qaida au Magrheb Islamique et le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans. En effet ces radios et télévisions font l’apologie du terrorisme en autorisant les chefs terroristes à s’exprimer  sur leurs les ondes.

RFI , TV5  et France 24  à l’origine de la débande de l’armée malienne en 2012

Pendant les événements de 2012, RFI, France 24 et TV5 ont plus contribué à la défaite des armées maliennes que les groupes séparatistes et les groupes terroristes. On a comme l’impression que  ces groupes de presse à la solde de l’Elysée et du Quai d’Orsay  ont accompagné les bandits à travers fausses informations et interviews. Les leaders du Mouvement national de libération  de l’azawad utilisaient les antennes de ces radios mille collines pour faire propager  le message de la honte. Aussi, Moussa Ag Assarid, Mossa Ag Attaher actuel ministre de la jeunesse et de la reconstruction citoyenne s’exprimaient sur les ondes de RFI et de France 24  en mettant en avant les mensonges les plus ignobles à l’endroit de l’Etat du Mali qui n’a jamais laissé sur le carreau une  ethnie  voir une  race. Il suffit de   voir l’ossature de l’armée pour comprendre. On peut en déduire qu’aucun argument ne justifiait le comportement  de ces fils du Mali. L’impression ce que ces stations génocidaires accompagnaient  les groupes terroristes et les groupes séparatistes au fur et à mesure pour saper le moral des forces gouvernementales  en les empêchant de se réorganiser pour pouvoir les repousser.  Le pic du comportement de ces moyens de communication satanique a été atteint lorsque le gouvernement du Mali a commencé à manifester  son désir de voir les forces internationales évacuées le Mali surtout Barkhane et la Task force Takuba  composée  en grande majorité de forces spéciales européennes. RFI, France 24 et TV5 monde ont fait croire aux peuples du Sahel, l’apocalypse  si jamais ces troupes évacuaient le Mali. Mais comme le coup de communication n’a pas donné le résultat escompté , ils ont recommencé leurs jeux favoris qui consiste à faire croire que l’armée malienne est une force d’occupation dans son propre pays, que cette armée tire sur tous ceux qui bougent même les branches qui sont mouvementées par les bourrasques de vents.  Heureusement que les autorités maliennes ont eu à temps le bon sens de suspendre RFI et France 24 avant qu’il ne soit trop tard. Pour laver la honte de l’humiliation que la France a subi au Mali, il fallait mettre en avant la délicate question des droits de l’homme. RFI et France 24  sont champions  dans le blanchissement de l’information dans ce domaine. David Bachet qui a été reporter au Mali est choisi pour faire des reportages sur le Kala, le Kourmarie, le  Haire, le Farimake    , le Maliemana , le Karerie ,le Kounarie.

Des chaines génocidaires au service de l’Elysée et du Quai d’Orsay.

Dans un reportage bien calculé, contre l’éthique et la déontologie, il n’hésitera  pas à mettre en avant la question ethnique accusant à tort l’armée malienne et les instructeurs militaires russes de s’en prendre à l’ethnie peulh. Ce qui a été démenti par les leaders de tabital pulaku et de l’Alliance pour le salut du Sahel.  Dans son reportage digne d’un film indou, il fait comme s’il a effectué un travail de terrain, alors qu’il s’est contenté de recouper les informations venant de sources peu crédibles. Conséquence  dans le secteur de Niono et de Diabaly, il a pu semer le doute dans l’esprit des paisibles populations. Le même David a fait croire que Mourah a été rayé de la carte. Heureusement que les autorités de Bamako ont eu le bon sens de fermer RFI et France 24 au risque d’assister à une répétition du drame rwandais qui s’est soldé par la mort de plus d’un million de personnes tutsis  et Hutus modérés.  Pour toute excuse le gouvernement français complice s’est contenté de dire que c’est une atteinte à la liberté d’expression. Alors que ce même gouvernement français a contraint les chaines russophones Russia Today et Sputnik à fermer Boutique. La Suisso- camerounaise Nathalie Yamb a été interdite de séjour sur le sol français pour ses prises de positions radicales  à l’endroit des dirigeants de la métropole. Bien avant le Mali, c’est le président Joseph Kabila qui a suspendu RFI pour qu’elle ne sème pas  le chaos dans le pays qui traversait une crise liée au processus électoral. En matière de liberté d’expression le Mali est certainement en avance même sur la France. Rappelons que la BBC, la chaine internationale anglaise, la Voix de l’Amerique, la Deutsche welle   qui émettent au Mali depuis plusieurs années n’ont jamais été inquiétées. Au début, l’incompréhension avait gagné les chantres de la liberté d’expression, il a fallu que le jeune président de la transition du Burkina Faso le capitaine Ibrahim Traore prenne la décision de suspendre RFI, France 24 pour que les agitations commencent. Alors qu’il n’a pas tort car la chaine France 24 a eu le courage moral de passer en boucle l’interview d’un chef terroriste qui a semé la mort et le désordre dans le Sahel. Pour montrer qu’il est au sérieux, il a prié  Sophie du Monde  et Agnès Faivre de Libération  de quitter le pays des hommes intègres en vitesse. Nous savons tous que la France n’a jamais ménagé    les terroristes sur son sol. Qui ne se souvient pas des attentats du 13 novembre 2015 en France qui ont fait 130 morts et 413 blessés. La réaction de la France a été immédiate et ferme, le porte avion Charles De Gaulle a été dépêché  en Méditerranée pour frapper des cibles en Syrie et en Irak. Mieux dans le cadre de l’opération ‘’chammal’’  la France a contribué à affaiblir l’Organisation état islamique en Syrie et en Irak. On se demande aujourd’hui encore pour quoi cette puissante armée française n’est pas parvenue à réduire la capacité de nuisance des terroristes. Pour ce ressortissant du nord qui a vécu tous les événements du nord du Mali de l’occupation djihadiste à la libération, le comportement des armées françaises et de  ‘’Serval’’ et de ‘’Barkhane’’ prête à confusion.   Durant toute cette présence de l’armée française, le haut commandement s’est contenté de donner des chiffres par rapport aux terroristes tués, blessés ou capturés, mais à aucun moment  on a pu identifier les lieux où les corps de ces terroristes ont été enterrés. Pour lui, si, réellement, la France avait tué les terroristes on n’en serait pas là. On peut en déduire que la France a voulu justifier sa présence  en se contentant de disperser quand elle le peut les terroristes dans le Sahel pour mieux rester afin de surveiller les richesses fabuleuses de cette partie du monde.  Finalement Paris a su que ce n’est  plus le régime de l’indigénat et qu’elle a été démasquée surtout à travers ses médias  sataniques. Le calcul est aussi simple du 11 janvier 2013, début de l’opération ‘’Serval’’ au retrait de ‘’Barkhane’’  en août 2022 si réellement la France avait tué autant de terroristes, les pays du Sahel, le Mali en particulier n’allaient pas se doter d’une puissante armée. L’argent du contribuable malien utilisé pour payer   des armes serait utile pour construire des centres de santé, des écoles, des forages pour étancher la soif des populations. Avant même l’occupation du nord, le président Amadou Toumani Toure paix à son âme avait fait savoir au corps diplomatique accrédité au Mali  que chaque centime dépensé pour payer des armes, c’est un village qui perd un centre de santé  ou une école. Malgré ce cri de cœur pour éviter la guerre, les occidentaux feront la sourde oreille. Il faut le dire c’est bien RFI qui avait commencé à démonter ATT en faisant croire qu’il est mouillé. La radio de l’apocalypse lui a même attribué  la paternité du trafic de drogue dans la bande sahélo-saharienne, les prises d’otages alors que Dieu seul sait qu’il était animé de bonne foi pour l’Afrique. Vers la fin du régime de Moussa Traore pendant que son armée combattait les rebelles touaregs, RFI a eu le courage moral de  dire que dans les boutiques de Gao on peut trouver des cheveux, des mains et des pieds  de tamasheqs en son temps l’Essor a même publié l’apocalypse selon Radio France internationale. Le quotidien national de démentir cette information. RFI a renversé Moussa Traore pendant qu’il était encore au palais de Koulouba avec ses fidèles.  C’est bien RFI qui a été la première chaine à dramatiser les événements   d’Aguelhoc. Rappelons qu’à Aguelhoc le capitaine Sekou Traore dit « bad » et plus de cent de ses compagnons trouveront la mort.  RFI, France 24 et TV5 ont accéléré la chute des villes du nord. Le 6 avril 2012, l’indépendance de l’Azawad a été proclamée par le même Moussa Ag Attaher sur France 24 avec des images de propagandes. On voyait des touaregs qui ressemblaient aux rescapés de la famine qui a eu lieu en Ethiopie entrain de simuler des exercices physiques.  RFI, France 24 et TV5 ont déjà fait tomber Ménaka. RFI, France 24, TV5 arrêtez votre génocide médiatique car le mensonge des ondes et pire que le crépitement des armes. Le Doyen Martin Faye l’a dit lors d’une conférence débat  à la maison de la presse.

Badou S. Koba

Source : Le Triomphe

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