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Revue conjointe secteur rural-partenaires : EVALUER LE PARCOURS ET PREPARER et L’AVENIR

L’exercice a été institué pour asseoir une bonne gouvernance du secteur agricole

bakary treta ministre developpement rural biographie cvLe ministre du Développement rural, le Dr Bocari Treta, a présidé lundi dans la salle Balla Moussa Kéita, la 5è revue sectorielle conjointe entre le secteur agricole et les partenaires techniques et financiers. La rencontre a regroupé des experts des services techniques du département, des représentants des partenaires techniques et financiers, des représentants des gouverneurs de région, des chefs de projets et programmes du secteur agricole et des représentants de la profession agricole.

Le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Mali, Paul Noumba Um, le président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali (APCAM), Bakary Togola, ont également participé à cette revue.
C’est en 2008, a rappelé le ministre, que le gouvernement et ses partenaires techniques et financiers se sont engagés dans un processus de passage de l’approche projet à celle sectorielle afin de minimiser la dispersion des moyens et de multiplier les efforts et synergies dans la mise en œuvre des projets et programmes. Cette nouvelle approche sectorielle devrait éviter les duplications, le chevauchement, le gaspillage des ressources dans les interventions sur le terrain. Un an plus tard, la revue sectorielle conjointe a été instituée pour asseoir une bonne gouvernance du secteur agricole.
Depuis, la rencontre s’est tenue régulièrement. La présente va étudier pendant deux jours l’exécution des recommandations ultérieures, les politiques et orientations stratégiques du secteur agricole, les plans d’investissement, le suivi des performances, les grandes orientations sur la gestion durable des terres. L’état de la campagne agricole 2014-2015, les activités 2014 relatives à la profession agricole et au financement de l’agriculture seront également discutés.
Le directeur des opérations de la Banque mondiale a jugé normal de faire le point lors de cette 5è revue et d’exprimer les points de vue sur la santé du secteur agricole, ses acquis, ses défis et les améliorations à apporter pour repositionner le secteur agricole afin de permettre au Mali de réaliser son rêve de devenir le grenier de la sous-région.
Au passage, Paul Noumba Um a félicité le gouvernement pour les différents chantiers entrepris, notamment l’élaboration de la Politique de développement agricole (PDA), de la politique foncière agricole, de la loi foncière et la mise en place d’un Fonds national d’appui à l’agriculture (FNAA) ainsi que des agropoles.
Le chef de file des partenaires techniques et financiers a estimé que la gestion de l’eau et du foncier, le réexamen du statut, des missions et attributions de l’Office du Niger constituent une nécessité et une urgence pour atteindre les objectifs d’augmentation des superficies. Il s’agit pour cela, a développé Paul Noumba Um, de promouvoir une meilleure gouvernance dans la gestion de l’eau, de l’aménagement des périmètres irrigués, une plus grande participation du secteur privé et une plus grande transparence et équité dans l’allocation des parcelles. Il a également regretté les faibles taux de décaissement des accords de crédits alloués par la Banque mondiale pour les projets et programmes.
En réponse à ces préoccupations de la Banque mondiale, le ministre Treta a indiqué que notre pays souhaite affirmer et réaffirmer sa souveraineté dans l’aménagement agricole et procéder à la répartition des terres conformément aux dispositions réglementaires qui régissent l’Office du Niger. Sur le faible taux de décaissement des projets et programmes financés par la Banque mondiale, le ministre Treta a rappelé le délai de 100 jours observés par l’institution financière elle-même pour réagir à une requête. Il n’a pas occulté non plus la responsabilité des structures nationales dans le traitement des dossiers d’appels d’offres et/ou de requêtes de financement qui passent des semaines, voire des mois dans le circuit administratif. Ces retards de part et d’autre, sont, somme toute, préjudiciables pour les populations bénéficiaires pour lesquelles les aménagements sont réalisés, a souligné le ministre.
Il a rappelé à ce propos les principes directeurs de la Déclaration de Paris qui consacrent l’appropriation par l’Etat de l’ensemble des politiques, programmes et stratégies de développement, l’alignement des PTF sur les procédures et programmes nationaux, l’harmonisation des différents partenaires au développement, la gestion axée sur les résultats et la responsabilité mutuelle.
Le ministre du Développement rural a chaleureusement remercié les PTF pour leur accompagnement dans la mise en œuvre des projets et programmes du secteur agricole.

M. COULIBALY

source : L Essor

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