La première pierre de l’usine de traitement et de valorisation des déchets de Katura international a été posée samedi dernier. Plusieurs acteurs de la filière déchet étaient présents à cette cérémonie présidée par le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable à l’hôtel Salam.
La réalisation d’une usine de traitement et de valorisation des ordures ménagères à Niamana en Commune VI permettra de créer de milliers d’emplois. Née à Paris, Soulakamousso Konaté, entrepreneure de son état, a jugé nécessaire d’investir au Mali : en mettant en place une usine de revalorisation des déchets plastiques.
Par cette initiative, Katura international compte se positionner comme chef de file dans le domaine de la revalorisation des déchets, en assurant des services rapides et de qualité, qui sont écologiques et accessibles au plus grand nombre, répondant aux besoins de la communauté. Après la pose de la première pierre, la promotrice de Katura international a affirmé que les premières productions seront disponibles en mi-janvier 2020.
Présent, le président du Conseil supérieur de la diaspora malienne (CSDM), Mohamed Cherif Haïdara, a salué l’initiative du projet. “Mme Konaté est une fierté pour la diaspora malienne en France. Elle est l’exemple vivant qu’on peut revenir et réaliser des choses au Mali, créer de l’emploi et conséquemment rendre heureux d’autres Maliens. Nous lançons un appel aux autorités maliennes pour qu’elles accompagnent ce projet qui, en plus de la création d’emplois, rendra notre capitale propre en la débarrassant des ordures. Le CSDM ne ménagera aucun effort pour accompagner ce projet”, a-t-il-déclaré.
L’équipe de Katura international compte mener des campagnes de sensibilisation et de communication. Selon Soulakamousso Konaté, le coût total de réalisation de cette usine est 20 millions d’euros, soit plus de 1,3 milliard de F CFA.
Très heureux, le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Housseini Amion Guindo, a apprécié l’initiative de Katura international. Selon lui, les citoyens doivent œuvrer ensemble pour créer un environnement saint où il fait bon vivre.
“Nonobstant les actions de mon département, des municipalités, de certains privés visant à accompagner les politiques de l’assainissement, il est impérieux qu’un changement de comportement s’observe auprès des populations. Il en va de notre responsabilité commune d’éviter les drames liés à la pollution et à la dégradation des biens publics. Face à l’état de salubrité de nos villes, ainsi que le taux de chômage des jeunes et des femmes, il urge que la problématique de l’environnement soit vu comme un enjeu économique réel, impactant le développement de la nation à travers la création d’emplois et le développement des infrastructures. Collecter et mettre les déchets à la décharge est bien, mais le recyclage est encore mieux…..Lire la suite sur Aumali
Zié Mamadou Koné
Source: L’indicateur du Renouveau