« En fait concernant cette situation, je pense que c’est un pari plutôt perdant pour le Mali parce que nous ne savons rien de ce que le pays ou en tout cas les organes de la transition préparent aujourd’hui pour combler ce vide.
C’est à la limite un saut dans l’inconnu avec quand même les indicateurs qui fragilisent aujourd’hui nos pauvres populations qui se trouvent dans les zones qui étaient sécurisées par les forces Barkhane et Takuba , donc il est important aujourd’hui déjà de regretter cette décision mais aussi de dire que, quand on regarde bien les choses ça arrive à un moment ou quand même il y’a une sorte d’escalade dans la surenchère entre le Mali et ses partenaires. Donc le Mali aurait dû tout faire pour éviter que cela arrive dans un tel climat qui rend difficile la mission du gouvernement actuel, des pouvoirs actuels et même ceux des prochaines années. Donc il est important aujourd’hui qu’on résolve les questions qui fâchent avec la CEDEAO, lever les sanctions, trouver le consensus pour avancer et pouvoir normaliser nos rapports avec nos partenaires. J’ose espérer que ce n’est pas un départ définitif et qu’on pourra créer de la place pour négocier discuter et se respecter les uns et les autres, surtout reconnaître les efforts fait par nos partenaires pour qu’ils se sentent au moins à l’aise dans notre pays et qu’ils nous aident à régler cette question des narco terroristes. Voilà la première réaction que je peux avoir sur ce sujet. »
Source: Le Témoin