L’élu de Dioïla a repris du service au Parlement en intégrant le Conseil National de Transition (CNT). Un retour qui contraste avec le refus d’intégrer l’organe législatif prôné par le Rassemblement Pour le Mali (RPM) mais aussi la confirmation d’un fait: les dépôts volontaires des anciens députés qui ne partagent pas la ligne du Bureau Exécutif. Allons-nous vers un départ de Mamadou Diarrassouba ?
A la surprise générale, le nom de l’ancien argentier de l’Assemblée est sur la liste. Pourtant, les rumeurs enflaient sur sa venue au Conseil National de Transition (CNT) et il a été approché par des confrères face auxquels l’ancien Vice-président peinait à convaincre. Au bout du compte, la donne s’est bien avérée avec un Diarrassouba de retour dans la vie parlementaire.
S’il dément n’y être qu’à son propre nom, sa récente sortie passe mal au sein du RPM. D’une part parce que certains camarades y voient une trahison, de l’autre il incarnerait désormais un allié de taille aux tombeurs du père fondateur de la famille des tisserands à savoir Ibrahim Boubacar Kéita.
Sa sortie médiatique sur les ondes d’un confrère étranger aura clarifié les choses. Il a indiqué avoir été en lien direct avec le Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) pour négocier sa venue.
En tant que leader le plus en vue et apprécié du Rassemblement Pour le Mali (RPM), se devait-il d’enfreindre la ligne du parti ? Au moment où le parti s’effritait, il était le plus en vue contrairement à Karim Kéita dont l’image passait mal auprès de l’opinion. Même lors des récentes rentrées politiques à travers le pays, Mamadou Diarrassouba est aux abonnés présents en (…)
BAMOÏSA
NOUVEL HORIZON