On le sait : la gauche a construit son empire mondial sur la défense des « minorités », le soutien aux opprimés et le secours aux sans droits.
Les Touareg rebelles ont ainsi bénéficié de ce courant de soutien basé sur le fait que « l’Etat du Mali a violé leurs différents droits ». D’où l’obligation faite au Mali de réparer. Depuis 1990, le Mali paie le prix le plus fort. Mais aujourd’hui, on a atteint, voire dépasser, un équilibre dans le soutien du Mnla contre l’Etat.
Mais plus grave, tous ceux (les étrangers) qui ont un peu travaillé sur la société touareg savent qu’elle est loin d’être égalitaire, juste et libre. Au contraire, elle est féodale, esclavagiste et raciste. Est-ce que la gauche, ses Ong et sa communauté internationale peut-elle éternellement continuer à soutenir de tels « demandeurs de justice » sans être finalement un peu gênée ? Surtout que la gauche elle-même n’est pas faite d’un tissu unique et que la guerre des courants y fait rage.
If faut croîre qu’une milice (ils n’aiment pas cette terminologie) comme Gatia est une lutte pour la basse classe Touareg qui est demandeuse de justice sociale. Toutes les strates de la gauche ne peuvent pas ignorer cela. Donc, des fissures en son sein sont forcément attendues, obligation idéologique, dont une partie soutiendra Gatia contre le Mnla. C’est théoriquement inévitable. Sales temps en vue pour le Mnla!
source : LE MATIN