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Résistance patriotique des populations de Ménaka : Pour dire non à l’arbitraire et à la politique de deux poids, deux mesures

Depuis fin avril, date de prise de la ville de Ménaka à la surprise générale de la CMA, de la France et de la MINUSMA par les forces patriotiques de la plate-forme (GATIA, Ganda-Izo, CMFPR, MAA, Ganda-Koye…), les pressions se font sentir sur les populations qui ont accueillies leur libération avec joie. Mais leur joie n’a été que de courte durée car, le 05 juin dernier, le gouvernement signe à Alger, un document avec la CMA et la médiation pour demander aux forces de la plate-forme de libérer leur nouvelle position en porte à faux avec les desideratas des populations qui n’en peuvent plus de la souffrance et des persécutions qu’elles ont subies en onze (11) mois de domination des éléments de la CMA au nez et à la barbe de la MINUSMA qui n’a jamais lever le petit doigt. Votre journal vous révèle les prouesses des populations et des forces de la plate-forme suite à la prise de Ménaka.

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Libérer du joug de la CMA suite aux combats héroïques menés par les forces de la plate-forme le 27 avril dernier qui a vu l’ennemi perdre el contrôle de la ville de Ménaka, des marches se succèdent pour mettre en garde la communauté internationale à vouloir tenter de faire quitter par la force les forces de la plate-forme. Ainsi, le 09 juin dernier, des milliers de Ménakais appuyés par un contingent de plus de mille (1000) jeunes venus de Gao et des environs, ont marché dans la ville pour demander non à une tutelle onusienne. Cette démonstration de force a vu le patron de cette force basée à Gao, M. Francisco, se déplacer pour calmer les populations qu’il a rassuré. L’occasion était propice pour, les élus, les chefs de fractions de rappeler qu’il est hors de question que la MINUSMA assure leur sécurité puisqu’elle est partisane. Au cours de ces manifestations, car il y en a eu au moins trois, le renforcement des FAMA a été demandé ainsi que le déploiement rapide de l’administration à Ménaka sollicités. L’occasion était propice pour féliciter et encourager le Colonel Ongoïba, patron des FAMA à Ménaka de poursuivre leur travail régalien.

Ménaka citadelle imprenable

Cette ville est rentrée dans l’histoire car, avec la stratégie mise en place par les forces de la plate-forme, il est difficile de nos jours, à la CMA, à Barkhane ou à la MINUSMA de déloger celles-ci. Et pour cause !

De leur position de Tin Fadimata  (45 km de Ménaka) qui a vu les forces de la CMA défaite, se trouve une base ; un peu loin, soit à 60 km, vers l’axe menant à Kidal, des combattants bien armés veillent au grin; à 80 km vers le Niger, des forces spéciales de la plate-forme surveillent. C’est dire que ce rayon est sous contrôle total des forces de la plate-forme, précisent nos sources.

Mieux, les derniers combats contre les troupes de la CMA qui avaient débarqués avec plus de 260 Land-Cruiser, ont été mis en déroute à Tigueritt près de Taïkaren (près de Kidal). A en croire les mêmes sources, la CMA a perdu beaucoup d’hommes, surtout des Officiers et non les moindres.

Et lors de la bataille du 15 mai dernier, les combattants de la CMA ont abandonné 16 Land-Cruiser suivis de 22 véhicules calcinés. Selon nos sources, l’attaque menée par la CMA grâce à sa logistique, a vu nombre de ses combattants tués même s’il a eu le largage par un hélicoptère d’armes et de munitions de fabrication françaises. Ce qu’il faut retenir, c’est que les batailles du 27 avril, du 30 mai, celle du 15 mai a été des plus fatales pour la CMA qui a subi de lourdes pertes en vies humaines et matériels malgré l’appui de forces obscures.

C’est fort de ces résultats, des pressions de toutes sortes que les populations du nord et singulièrement de Ménaka, dénoncent la politique de deux poids, deux mesures dont elles sont victimes  et invitent le gouvernement à se ressaisir en déployant l’armée et l’administration le plus rapidement possible. En attendant, les populations disent non au départ des forces de la plate-forme. Bien au contraire, elles se renforcent davantage car, ils ‘agit d’une partie du Mali. D’où cette phrase : Nous pas bouger ». En clair, il est hors de question pour les forces de la plate-forme de bouger d’un iota de Ménaka. Une position qui met le gouvernement dans une situation très difficile. Et utiliser la force, risque de faire sauter le verrou de la retenue des populations au nord dans un contexte économique et sécuritaire des plus critiques pour le régime.

Bokari Dicko

source :  Mali Demain

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