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République Démocratique du Congo : L’OMS déclare l’état d’urgence sanitaire mondiale

Il y a trois  jours, le premier cas de l’épidémie à fièvre hémorragique Ebola a été découvert à Goma, une ville située à l’est du pays au sein de la RDC. Dans son annonce du mercredi 17 juillet courant, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) laisse entendre  que cette épidémie est passée au rang « d’urgence sanitaire mondiale ».

 

Dans sa publication du jeudi, « Jeune Afrique » fait d’abord croire que c’est la quatrième fois que l’OMS active sa procédure d’urgence sanitaire internationale depuis 2009. Ensuite, rappelle-t-il, qu’en 2014, pour la grande épidémie, l’Ebola a tué 11.000 personnes en Afrique de l’Ouest. Selon les critères du règlement sanitaire international, la réaction de cette fièvre hémorragique signifie que la situation est « grave, soudaine, inhabituelle ou inattendue ». Cela, avec des répercussions sanitaires au-delà des frontières nationales de l’État atteint. Ce qui peut exiger, selon ces critères du règlement sanitaire international, « une action internationale immédiate ».

Dans son intervention, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a demandé à la communauté internationale de « redoubler d’efforts ». « Nous avons besoin de travailler ensemble avec la RDC pour en finir avec cette épidémie », et, ajoute-t-il, pour « construire un meilleur système de santé », invoque le directeur. Cette déclaration de M.Tedros est intervenue suite aux 1.668 personnes tuées par Ebola dans le Nord-Kivu près d’un an depuis le 1er août dernier. Pour le Dr Tedros, le risque de dissémination d’Ebola dans la région de ce pays (RDC) reste élevé, mais faible en dehors.

En juin, quand l’épidémie avait débordé sur l’Ouganda, pays frontalier de la RDC, où deux patients ont trouvé la mort, l’urgence sanitaire avait été donnée. À comprendre les expressions du professeur Robert Steffen, l’OMS précise aussi que la déclaration d’urgence sanitaire mondiale ne devait pas être une « excuse pour imposer des restrictions au commerce et aux déplacements qui auraient un impact négatif sur la réponse sanitaire, voire sur la vie de la population dans la région ». De leur part, les Médecins sans frontière (MSF) indiquent dans un communiqué : « Nous devons changer de méthode dans la riposte anti-Ebola ».

Source : Le Pays

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