La rentrée des classes s’approche à grands pas. Normalement, c’est le 1^eroctobre, un peu partout au Mali. Comme une autre fête (pour le portefeuille) qui se prépare pour les parents d’élèves, après celles de Ramadan et de Tabaski. Dès le mois de septembre, les marchés ainsi que les rues de la ville de Bamako sont inondés de fournitures scolaires, dont les vendeurs  ne manquent pas d’astuces pour attirer l’attention des élèves et de leurs parents.

Dans le quartier du fleuve, un quartier du centre-ville de Bamako, on voit partout des vendeurs de fournitures scolaires. Sacs d’écoliers, cahiers, livres, crayons, stylos, gommes, bref, toutes sortes de cartables dont un écolier peut avoir besoin. On en a pour toute la liste de fournitures.

Amadou Naby Coulibaly est vendeur de sacs scolaires, au quartier du fleuve. Selon ce vieux commerçant, avec le retard de la fermeture des écoles, les sacs ont pris du retard pour arriver au Mali. Il dit commencer, tôt, la vente cette année par rapport à l’année dernière car, c’est bientôt la rentrée scolaire. « Avant, depuis vers le mois d’août, on commençait à sentir l’effervescence du marché. Cette année, on a commencé très tardivement », a-t-il expliqué.

Les prix de ses sacs varient de 3.000 à 22.500 Fcfa selon la qualité. Le vieux Coulibaly ajoute que le marché est un peu abordable « car beaucoup de gens attendent les derniers jours avant la rentrée pour faire leur marché ». Il confie vendre 400.000, par jour, mais quand le marché bat son plein comme en ce moment, il peut aller jusqu’à 1 million de francs de recette.

Therèse Coulibaly, mère de quatre enfants est au marché pour ses emplettes. Comme chaque année, elle achète très tôt les fournitures scolaires de ses enfants pour éviter les longs marchandages et la hausse des prix. « Les prix sont moins abordables, maintenant, qu’à  l’approche de la rentrée. Il faut venir vite pour ne pas attendre le dernier moment », a déclaré la jeune mère qui trouve que les sacs « sont vraiment de qualité ».

Au marché de Djicoroni para, Aliou Dramé est vendeur de fournitures scolaires. Devant sa boutique, des fournitures de toutes sortes. Des ardoises aux gourdes, en passant par les règles, les sacs et boites de craies etc. Un motocycliste qui a accompagné de son fils, immobilisé près de jolis cartables.

L’enfant pleurnichait, tout en pointant son petit doigt vers un sac et une gourde. Ce sac coûte 20.000 Fcfa et la gourde 4.000 Fcfa. Le vieux Dramé lui a donné les fournitures à un prix abordable « car c’est un client fidele de (sa) boutique ».

Quand au jeune Kadary Diallo, élève en classe de 4^èmeannée, il est content d’avoir le sac dont il rêvait tant cette année. « Je vais, dès maintenant, me préparer pour la rentrée prochaine, en lisant mon nouveau livre que m’a acheté mon père car je passe en classe supérieure » dit-il, une grande joie sur le visage.

FC/MD

Source: AMAP