Les lampions se sont éteints sur la13è édition de la Rentrée littéraire. Le dernier acte de la grande fête de l’écriture a été la remise de prix, le week-end dernier, dans l’enceinte du Musée de la femme : «Muso Kunda», à Korofina, sous les notes suaves de la Kora de Djélémady Sissoko. Le prix Ahmed Baba 2021, le premier prix de la Rentrée littéraire d’une valeur de 3 millions de Fcfa, été emporté par l’écrivain sénégalais, Khalil Diallo, pour son livre «L’odyssée des oubliés».
Le prix Massa Makan Diabaté (le deuxième prix de la Rentrée littéraire) est revenu à notre compatriote, Ibrahima Lanseni Coulibay, pour son ouvrage intitulé : «Le poids du serment». Il empochera 2 millions de Fcfa. Enfin, le prix Union européenne (UE), le troisième prix de l’événement qui vau un million de Fcfa, a été décerné à Amadou Chab Touré pour sa production littéraire : «Le livre d’Elias».
La cérémonie était présidée par le secrétaire général du ministère de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, Hama Demba Cissé, en présence du directeur exécutif de la Rentrée littéraire, Ibrahim Aya, des membres du jury, mais aussi des représentants des partenaires, notamment de l’UE, de l’ambassade de France dans notre pays et nombre d’acteurs du secteur du livre.
Le secrétaire général du département en charge de la Culture a salué les initiateurs de la Rentrée littéraire, les lauréats de cette année ainsi que tous les écrivains qui y ont participé. Hama Demba Cissé a aussi exprimé l’engagement des autorités à accompagner la Rentrée littéraire qui demeure une priorité dans l’Agenda du ministère de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme.
Le directeur exécutif de la Rentrée littéraire a témoigné de sa reconnaissance au gouvernement mais aussi aux Partenaires techniques et financiers. «Tout n’a pas été parfait, mais nous essayerons d’améliorer chaque année», a expliqué Ibrahim Aya.
Les lauréats de cette année ont tous exprimé leur satisfaction après la proclamation des résultats. Visiblement très ému de se retrouver avec le prix de l’UE, Amadou Chab Touré s’en est réjoui. «Le livre d’Elias» me plonge dans une incompréhension totale et me permet surtout d’évoquer le contexte actuel de notre société. Quant à Ibrahima Lanséni Coulibaly, il a rendu un hommage appuyé aux aînés, avant d’inciter tous (toutes générations confondues) à la lecture. «La meilleure façon de se cultiver, c’est de lire. Tant qu’on a des repères, on ne se perd pas», a-t-il exprimé.
Le jury était constitué de professionnels aux compétences avérées. Il s’agissait, entre autres, de Dr Moussa Sow, directeur de recherches et de l’ancien ministre de la Communication, journaliste-écrivain, analyste politique, Gaoussou Drabo. Tous ont retenu la qualité des œuvres présentées.
«Cette année, le choix a été difficile compte tenu des qualités littéraires et classiques des romans. Les ouvrages se valaient presque tous», a expliqué Gaoussou Drabo.
Il est utile de préciser que 14 livres étaient en compétition pour le prix Ahmed Baba et 11 œuvres pour le prix Massa Makan Diabaté. Vivement la prochaine édition.
Amadou SOW
Source : L’ESSOR
