Pour le président IBK, la gouvernance n’est ni promesse creuse ni projet sans lendemain, mais décision et action. Aussi, liant la parole à l’acte, le chef de l’État, chef suprême des armées, conformément à ses engagements présidentiels d’équiper les forces armées à hauteur de mission, tient une fois de plus promesse. Après des précédentes acquisitions, IBK réceptionnera, ce jour mercredi 11 juillet, à la Base Aérienne 101 de l’Armée de l’Air de Sénou, 4 avions de chasse pour renforcer les capacités opérationnelles des Fama.
Le président de la république, Chef suprême des armées, l’a toujours dit et répété : « Nous ferons tout pour que l’armée malienne ait ce à quoi elle a droit, ce qui lui est nécessaire pour défendre la patrie… Ce sont des hommes qui meurent pour la patrie ; en contrepartie, le pays doit penser à leur confort. J’équiperai l’armée malienne quoiqu’on me dise, quoiqu’on me fasse, je le ferai. J’ai été élu pour ça. Ne pas comprendre cela, c’est desservir la patrie. Je ne la desservirai jamais. Je n’écouterai que mon devoir et ferais ce que je dois faire pour le service le Mali quoiqu’on fasse, quoi qu’on dise. Personne ne pourra m’arrêter ou m’incliner à baisser les bras par rapport à ça ».
Pour le président IBK, homme de devoir exclusivement dédié au Mali, l’essentiel consiste à refonder notre système de défense. Parce qu’homme d’État, il sait plus que quiconque qu’un : « État ne vaut que par son armée, qu’un chef d’État n’est fort que par son armée. Un Chef d’État n’est présent dans le monde que par son armée. C’est l’armée qui est son outil de décision politique. S’il n’a pas une armée à hauteur de souhait, le pays n’a pas un outil de décision politique à la hauteur ».
C’est dans ce cadre que se situe l’acquisition de quatre avions de chasse de type Super Tucano, qui viendront renforcer le dispositif d’intervention des Fama. Ces nouveaux équipements militaires, dont l’arrivée imminente a été annoncée par le candidat -Président Ibrahim Boubacar Kéïta, au cours de son déplacement dans les familles fondatrices de la ville de Bamako, en début de campagnes électorales, seront réceptionnés aujourd’hui mercredi 11 juillet par le chef de l’État lui-même à la Base Aérienne 101 de Bamako-Sénou.
Acquis, selon nos sources, sur le fonds du Trésor public national, ces quatre avions de type Super Tucano viendront s’ajouter à d’autres acquisitions dont certaines, notamment deux aéronefs de type Y12 et deux hélicoptères de combat de type MI-35.T, ont fait l’objet d’une cérémonie solennelle de remise et de présentation de nouveaux aéronefs au Président de la République en octobre dernier.
S’y ajoute l’achat de deux autres appareils auprès du fabricant Airbus, un consortium européen, ainsi que les quatre Supers Tucano, qui ont été livrés par le fabricant Ambrayer, une société brésilienne.
En seulement quatre années au pouvoir, le Président IBK a doté, déjà, le parc l’Armée de l’air de onze (11) nouveaux aéronefs.
En dotant les FAMA des moyens aériens efficaces, le Chef de l’État confirme ainsi son engagement à équiper et surtout à renforcer les capacités de mobilité et d’intervention rapide des FAMA tant au sol qu’en l’air.
Constant et fidèle à ses engagements envers la grande muette, qui retrouve progressivement son lustre et son honneur, le président IBK a engagé, avec des résultats appréciables, le réarmement moral de nos troupes et conduit, avec le soutien décisif de nos partenaires, le renouveau de l’armée de même que la réforme du secteur de la sécurité (RSS).
Aujourd’hui, comme promis, la vaillante armée malienne, lâchement attaquée de façon quotidienne, remplit dans l’honneur et la dignité sa mission régalienne de défense et de protection du territoire ainsi que des populations.
Plus de fuite déguisée en repli stratégique ou tactique, plus de refus de combattre, et surtout plus de peur de l’ennemi. Maintenant, les soldats maliens restructurés et disciplinés sont « résolus de mourir » pour le pays.
Dans les zones où elles sont déployées, elles restent maîtresses des lieux, veillent pour éviter les incursions et vont jusqu’à extirper l’ennemi du fond de son retranchement. Des qualités qui ne riment pas avec l’état dans lequel se trouvait cette armée d’aujourd’hui par rapport à celle de 2012.
« L’armée malienne d’aujourd’hui n’a rien à voir avec celle d’il y a trois ans », avait reconnu publiquement le ministre français des Affaires étrangères, lors de son passage dans notre pays en compagnie de son homologue allemand, Frank-Walter Steinmeier.
Jean-Marc Ayrault disait avoir la conviction que cette armée qui a vocation à être une armée nationale, au service des Maliens, allait y parvenir, mais qu’il faut poursuivre l’effort pour faire en sorte que les accords d’Alger puissent être réalisés concrètement.
Même jugement de valeur de la part du Général Bruno Guibert, Commandant de « Barkhane » qui, au cours du bilan qu’il a tiré de sa mission à la tête de la force antiterroriste française au Sahel, a apprécié les qualités et le professionnalisme des soldats maliens avec qui il a eu à collaborer.
« L’armée malienne progresse. Contrairement à ce qu’on entend ici ou là, elle tient la route. Sur le terrain avec Barkhane, son comportement est remarquable », a-t-il martelé.
Ce jugement flatteur de nos amis français montre si besoin en était que le Président IBK, le chef suprême des armées, est sur la bonne trajectoire qui lui permettra d’honorer ses engagements présidentiels : rendre à l’armée malienne son lustre d’antan.
En effet, malgré de nombreuses autres lacunes à combler, il convient de reconnaître que les FAMA ont opéré, depuis plus de quatre ans, une heureuse métamorphose qui les hisse désormais à la hauteur des combats qu’elles sont contraintes de mener face aux attaques asymétriques que leur imposent les terroristes.
Par Mohamed D. DIAWARA
Info-matin