Hier, mardi 23 juillet 2019 dans l’après midi, à l’invitation du Rassemblement pour le Mali (RPM), une forte délégation du Parti pour la renaissance nationale (PARENA), conduite par son Président, Tiébilé Dramé, a rencontré, au siège du RPM, une forte délégation de ce parti, conduite par son Président, Dr Bocary Treta. Les deux partis ont, au cours de cette rencontre, placé le Dialogue Politique Inclusif au centre de leurs débats. A cet effet, le RPM et le PARENA en appellent au sens patriotique de toutes les composantes de la nation pour une participation active au Dialogue Politique Inclusif. « Nous sommes venus renouveler notre engagement commun à créer les conditions d’une réussite du dialogue politique inclusif, ensemble avec toutes les forces démocratiques, les forces politiques, les forces sociales du Mali », a déclaré le président du parti au pouvoir, Dr Bocary Treta.
Plusieurs dirigeants des deux partis ont pris part à la rencontre qui a débuté aux environs de 17 heures 20 minutes. La délégation du Parena était conduite par son président, Tiébilé Dramé, non moins, ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, accompagné par Djiguiba Keïta (PPR), l’honorable Bréhima Béridogo, le diplomate Makan Moussa Camara, Sidi Touré… Celle du RPM était conduite par son président, Dr Bocary Tréta, en présence de Me Baber Gano, secrétaire général du parti, Ousmane Koné, l’honorable Moussa Badiaga, l’ancien ministre Mamadou Camara et bien d’autres. A l’issue de la rencontre de plus d’une heure de temps à huis clos, les deux présidents se sont prêtés aux questions des journalistes. Selon le président du Parena, Tiébilé Dramé, le RPM et le Parena sont deux partis signataires de l’accord politique de gouvernance en date du 2 mai 2019. Et depuis cette date, dit-il, ils sont engagés dans la même dynamique à apaiser le pays et à poser les jalons de la stabilisation et des réformes politiques institutionnelles indispensables. « Le travail est en cours depuis bientôt 3 mois, nous nous sommes retrouvés, nous avons des valeurs avant et aujourd’hui, nous sommes engagés dans une action commune, les retrouvailles ont été lentes mais nous espérons qu’elles seront durables. Nous avons arrêté un certain nombre de mesures », a conclu le président du Parena. Pour sa part, le président du RPM, Dr Bocary Tréta a indiqué que c’est une rencontre de deux partis frères ancrés dans les mêmes valeurs démocratiques, tous se réclamants de la gauche démocratique malienne, l’un membre de l’international socialiste (le RPM), et l’autre, aspirant à être membre. « C’est une retrouvaille de frères et de camarades. Les deux partis sont signataires de l’accord politique de gouvernance. Donc, nous sommes venus renouveler notre engagement commun à créer les conditions d’une réussite du dialogue politique inclusif, ensemble avec toutes les forces démocratiques, les forces politiques, les forces sociales du Mali», a déclaré Dr Bocary Tréta. Dans un Communiqué Conjoint RPM- PARENA à la suite de la rencontre, les deux partis politiques ont rappelé les combats communs menés pour l’avènement de la démocratie dans le pays. « C’est ainsi que, abordant l’Accord Politique de Gouvernance signé le 2 mai 2019, ils ont salué cette initiative et encouragé le Gouvernement dans sa tâche ardue de mise en œuvre de la feuille de route qui en est issue. Les deux partis ont, au cours de cette rencontre, placé le Dialogue Politique Inclusif au centre de leurs débats. Cet axe majeur de l’Accord Politique de Gouvernance prescrit au gouvernement son (organisation), dans les meilleurs délais, avec toutes les forces politiques et sociales significatives du pays », révèle le communiqué conjoint. En outre, le RPM et le PARENA en appellent au sens patriotique de toutes les composantes de la nation pour une participation active au Dialogue Politique Inclusif. Enfin, les deux partis ont convenu de renforcer leurs relations bilatérales par la tenue de réunions régulières, en vue d’adopter des positions communes sur les questions importantes de la vie de la nation.
Aguibou Sogodogo
Source: Le Républicain