Après plus de sept (07) mois d’activité, le gouvernement actuel ne tardera pas à être revu. Sauf que cette fois des disparitions, lors du dernier remaniement pourraient finir par la résurrection.
Les spéculations vont bon train autour du Premier ministre que l’on voit comme un obstacle, alors que Soumeylou Boubèye Maïga a permis au Mali d’avoir un crédit en organisant l’élection mais fidélisant les soutiens autour du Président Ibrahim Boubacar Kéita au sein de la majorité. Mais d’ores et déjà, des leaders du Rassemblement Pour le Mali (RPM) dont le député Mohamed Tounkara, prédisent le retour de Bocary Tréta au gouvernement. Et l’élu pourtant contesté chez lui cible directement la Primature pour son président de parti décrié en Commune V et à Ténenkou pour une éventuelle inscription aux futures législatives.
Ironie du sort quand ce même député du Kaarta n’arrive pas à faire grand-chose chez lui. Allusion faite aux pratiques d’esclavages dans sa localité, où des familles ont été humiliées et victimes de toutes sortes de brimades en début d’année 2019. Cette situation fortement décriée par l’opinion nationale met en lumière le chapitre des Droits de l’homme au Mali.
Avec la crise au Centre à dose de tueries communautaires, ledit département zappé lors du remaniement effectué après la réélection d’Ibrahim Boubacar Kéita, pourrait conduire à sa relance. Il n’est donc pas exclu que le ministère des droits de l’homme soit dans l’ossature gouvernementale.
La crise de l’éducation scolaire a fini par prouver que les autorités ont soufflé le chaud et le froid. Même le secteur privé n’a pas été épargné ainsi que le monde universitaire. Le cumul des portefeuilles de l’éducation secondaire et l’enseignement supérieur n’aura pas vraiment porté ses fruits.
Un élément qui pourrait être signe annonciateur du retour du département de l’enseignement supérieur. Il sera intéressant d’avoir un interlocuteur au-delà du seul ministre de l’éducation car l’Association des Élèves et Étudiants du Mal (AEEM) est désormais devenue intouchable.
D’une part à travers les sorties, toutes écoles confondues, dont le Lycée français malgré les risques diplomatiques. De l’autre avec le pilori que vit le maire de la Commune V. La disparition du dit département fut difficile à admettre de la pratique régalienne et le moment est indiqué pour que le gouvernement revoie sa copie surtout qu’il est question d’un groupement ministériel d’ouverture.
Enfin, il se susurre qu’une personnalité qui aura vécu les 97% du premier mandat présidentiel serait tentée de faire son comeback. Il s’agit de l’adversaire préféré du ministre (….)…Lire la suite sur Nouvel Horizon