Les rideaux sont tombés hier mercredi 15 novembre 2017 sur les journées de concertation sur l’avant- projet de loi portant institution du Régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU). Les recommandations formulées aux termes des travaux permettront au groupe d’experts, après analyse, d’améliorer au plus haut niveau le contenu du document issu des trois jours de travaux. La cérémonie de clôture des travaux s’est déroulée à la maison des Aînés en présence du Secrétaire Général du ministère de la Solidarité et de l’Action Humanitaire, Samba Alhamdou Baby. Il avait à ses côtés le Directeur Général de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CANAM) et non moins président du groupe des experts pour l’opérationnalisation de l’assurance maladie universelle, Ankoundio Luc Togo et le représentant de la société civile, Wahab Touré.
Trois jours durant, les participants ont minutieusement examiné l’avant- projet de loi portant institution du Régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU). Ces travaux ont permis aux participants de passer en revue la nécessité d’une étude d’évaluation sur les dispositifs existants pour la mise en place du RAMU, d’aborder avec intérêt la capacité actuel de l’Union Technique des Mutualités (UTM) mais aussi et surtout de revoir le taux d’indigence à 30% au lieu de 5% pour prendre en compte toutes les populations très pauvres. Les contributions de qualité des participants ont permis de sanctionner les travaux par des recommandations qui sont relatives entre autres à la nécessité d’affirmer davantage la volonté politique pour l’instauration effective du RAMU, de définir le rôle et la place des Associations de Santé Communautaire (ASACO) dans le RAMU ainsi que les différentes catégories de la population, de valider et de mettre en œuvre le plan de communication du RAMU. En clôturant les travaux, le Secrétaire Général du ministère de la Solidarité et de l’Action Humanitaire, Samba Alhamdou Baby a félicité les participants pour les résultats obtenus. Et d’ajouter que « Les contributions de qualités apportées vont assurément permettre au groupe d’experts, après analyse d’améliorer le document. Les prochaines étapes concerneront dans les meilleurs délais la validation du document issu de vos travaux par le comité de réflexion et son introduction dans le circuit d’approbation du Gouvernement ».
Sidiki Adama Dembélé
Source: Le Républicain