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Réforme de la Constitution au Congo: pouvoir et opposition argumentent

Le débat sur la mise en place d’une nouvelle Constitution au Congo-Brazzaville a été lancé le 31 décembre dernier par le parti au pouvoir, le Parti congolais du travail (PCT). Dans une interview diffusée ce mercredi 4 mars sur RFI, le président Denis Sassou-Nguesso a indiqué que si les acteurs politiques ne parvenaient pas à se mettre d’accord sur le sujet, il pourrait avoir recours au référendum.

Palais parlement Congo-Brazzaville

Dans l’opposition, on continue pourtant à estimer que ce débat sur la mise en place d’une nouvelle loi fondamentale n’est pas prioritaire. Il est même inutile pour Mathias Dzon, le président de l’Alliance pour la République et la démocratie (ARD) : « Les institutions congolaises ne posent aucun problème aujourd’hui. Si le président cherche à modifier la Constitution, c’est dans un seul but : il veut s’octroyer un troisième mandat. Et ça je peux vous dire, les Congolais sont dans leur écrasante majorité opposée au changement de la Constitution pour lui attribuer un troisième mandat. Donc la classe politique ne fera pas un débat sur cela. C’est son parti qui veut modifier ça ».

Le secrétaire général du parti au pouvoir n’est pas de cet avis. Pierre Ngolo estime que le temps permet aux Congolais de mettre en place une nouvelle Constitution et de préparer les conditions : « Il n’y a pas de raison de penser qu’aujourd’hui que le calendrier pose problème. Nous pensons que nous avons encore une marge qui nous permet de nous asseoir et de discuter sereinement sur la question de la Constitution et de préparer les élections. Pour nous, les élections devraient être un vrai rendez-vous démocratique qui permet aux Congolais de s’exprimer en toute liberté. »

Source: RFI

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