S’adressant pour la dernière fois aux Maliens pour ce qui concerne le référendum constitutionnel illégal, M. Abdoulaye COULIBALY, Président de l’ICAP/ leader du FND /Vice-président de l’Alliance JIGIYA KURA et membre de la Coordination de l’Appel du 20 février, promet la défaite à la Transition même après l’adoption du projet de nouvelle constitution.
En effet, il reste convaincu que des patriotes convaincus comme les magistrats intègres Mohamed Chérif Koné, Dramane Diarra, Housseini Amion Guindo et les autres membres de la Coordination de l’Appel du 20 Février pour Sauver le Mali, sauront faire échec aux autorités de la Transition dans in initiative illégale et illégitime de l’adoption d’une nouvelle constitution.
Nous avons attiré l’attention des Maliens, depuis l’annonce de la mise en place de l’Autorité Indépendante de la Gestion des Elections (AIGE), sur la mascarade électorale qui se prépare pour ce référendum. Et voilà que nous sommes confortés dans cette voie par les violations flagrantes de la loi électorale par les autorités en charge de la tenue correcte de cette élection référendaire. Comme dit le dicton “Il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut voir “, sinon tous Maliens sont au courant du non respect de la parole donnée du colonel Assimi et de son gouvernement au Peuple Malien ». C’est de par ces mots qu’il s’est adressé aux Maliens.
Autant de faits qui constituent, selon lui, la preuve de la victoire éclatante de la Coordination de l’Appel du 20 février pour Sauver le Mali qui, dans sa mission patriotique de défense de la démocratie, a été souvent empêchée de s’adresser publiquement aux Maliens avec des interdictions d’accès aux lieux publics, sans parler des convocations contre les magistrats Mohamed Cherif Koné et Dramane Diarra et d’autres tentatives de vilipender ses membres comme Issa Kaou Djim. « Cette transition a vraiment tout tenté pour anéantir la Coordination, mais en vain », s’indigne Abdoulaye Coulibaly.
Et de poursuivre : « Tout en réitérant que ce référendum est un “NON ÉVÈNEMENT”, car si jamais ce projet venait à être promulgué par Assimi, sachez que sa demande de démission suivra automatiquement. Parce que Assimi ne peut montrer à la Diaspora et à leurs progénitures qu’ils sont des apatrides en promulguant une constitution avec ce que son article 46 stipule. En dehors de ce référendum, il est vraiment temps que la jeunesse malienne se mettent enfin en valeur avec une nouvelle classe politique, en prenant la tête de ces vieux partis politiques dont des présidents de bureaux de jeunes sont souvent plus âgés que la démocratie même au Mali, sans parler de leurs cheveux blancs, mais qui se disent toujours présidents de la jeunesse du Parti.
Déjà, la victoire éclatante de l’Appel du 20 février et les partisans du “NON ” est sans équivoque, malgré toutes les tentatives parodiques, de la formation de l’AIGE en passant par les campagnes des autorités pour le “OUI “, jusqu’aux concerts sans scrupules dont le premier échec au Stade du 26 Mars a été la honte totale et une vraie leçon de la victoire de la VÉRITÉ sur le MENSONGE. Bien que l’Appel du 20 février, depuis sa première sortie à la Maison de la Presse, ait toujours été persécuté nous restons toujours sur la voie de la loi et de la foi patriotique en le devenir du Mali.
C’est le lieu de saluer un mouvement membre de l’Appel qu’est le CDR, au nom de son leader Ras-Bath et son éminent avocat, Me TAPO pour leurs sens élevés du respect de la loi malienne, contrairement aux autorités de cette Transition dont l’exemple frappant est le Procureur Touré, sans oublier la participation de certains médias sociaux comme Ouverture Média qui se mêlent à cette mascarade électorale. Tièrno a déçu les Maliens, surtout ceux de la diaspora qui s’informaient auprès de son canal. Il veut défendre les destructeurs corrompus de notre pays à cause des cadeaux de Batouly qui viennent de nos impôts détournés par cette Transition et ses opérateurs économiques véreux comme le soi-disant “Malien Tout Court”.
Bravo donc à l’Appel du 20 février pour la victoire de la vérité sur la propagande et la démagogie. En plus des actions de la Coordination de l’Appel du 20 février pour Sauver le Mali, nul n’est sans savoir que la Ligue Malienne des Imams et Érudits pour la Solidarité islamique au Mali (LIMAMA) aussi dit “NON” à ce référendum, excepté le ministre Oumarou Diarra, pourtant connu pour être “imam”. J’évite d’ajouter le titre « imam » à ce monsieur sur la scène politique, dont les actions actuelles dépassent tout entendement surtout venant d’une personne qui avait eu la chance d’être appelé imam ou guide dans une communauté qui est considérée comme 95% des Maliens.
Ou bien Oumarou Diarra défend l’article 188, vu ses actions clientélistes et népotiques concernant les logements sociaux ou celles de la CANAM. Aussi, je me demande ce que Oumarou Diarra connaît plus que les autres imams pour se permettre des actions malsaines vis-à-vis de la religion et aussi des lois de la République. Aussi se demande-t-on où est le ministre de la Justice Kassogué ? Pour finir, au nom du parti ICAP (Initiative pour la Concrétisation des Attentes du Peuple), j’appelle toute la jeunesse malienne et les femmes patriotes à nous joindre pour mettre fin à ce système politique depuis des années qui est en train de tuer notre pays par sa pratique, qui est de mettre à la touche ou au second plan, les acteurs et bons serviteurs de la société dans nos villages et communes.
Et je dis haut et fort qu’à part le Président Housseini Amion Guindo dit Poulo, Président de l’Alliance “JIGUIYA KOURA “, ils sont très peu, ceux qui ont eu à gérer dignement et proprement leurs postes dans nos institutions ces 20 dernières années. C’est pourquoi nous avons mis notre confiance en Housseini Amion Guindo dit Poulo. Les campagnes référendaires sont terminées, la Coordination de l’Appel du 20 février a déjà porté ses plaintes et le temps lui donnera raison dans sa mission patriotique, à savoir l’abandon du projet de nouvelle constitution et le retour à l’ordre constitutionnel.
Nous appelons les Maliens à renforcer nos rangs pour la mise en place d’une NOUVELLE CLASSE POLITIQUE, qui sonnera la fin des mauvaises pratiques de la « politique politicienne » dont l’odeur est devenue nauséabonde. Vive un Mali libre, démocratique, uni et fort, en parfaite harmonie avec tous ses partenaires » !