A l’Instar de la communauté internationale, le Mali a célébré le 21 Novembre 2021, la Journée mondiale du Souvenir des Victimes d’accidents de la route. Cette année, le thème était : « Réduire la vitesse pour sauver des vies sur la route ». En cette occasion, la ministre des Transports et des Infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko, a attiré l’attention des conducteurs sur les comportements à adopter pour limiter les dégâts en matière d’accident de circulation tout comme la directrice générale de l’Agence nationale de Sécurité Routière (ANASER), Mme Doumbia Diadji Sacko. C’était à l’école de Maintien de la Paix, Alioune Blondin BEYE (EMP).
C’est dans un amphithéâtre plein à craquer de Maintien de la Paix, Alioune Blondin BEYE (EMP) que s’est tenue cette 2e journée mondiale de souvenir des victimes d’accidents de la circulation routière. Cette journée, célébrée chaque année, le troisième dimanche du mois de novembre, conformément à la résolution A/RES/60/5 de l’Assemblée générale des Nations-Unies, vise à rendre un vibrant hommage aux victimes des accidents de la route et à leurs familles.
À l’ouverture de cette 2e édition, Mme Dembélé Madina Sissoko, ministre des Transports et des Infrastructures, s’est pieusement inclinée devant la mémoire de toutes celles et de tous ceux qui ont perdu la vie et ont donc été arrachés à l’affectation de leurs familles respectives, suite aux accidents de la circulation routière cette année et les années passées. Selon elle, il s’agit de rendre hommage à toutes les personnes tuées et gravement blessées sur les routes; de reconnaître le travail crucial des services de secours et d’urgence ; de plaider pour un meilleur soutien aux victimes de la route et à leurs familles et enfin de promouvoir des actions basées sur des données probantes pour prévenir et éliminer les décès et les blessures sur la route.
Aussi, le ministre des Transports et des Infrastructures a fait part des conséquences de l’excès de vitesse et du non-respect du code de la circulation routière. « En effet, une vitesse comprise dans les limites légales assure le contrôle du véhicule. Elle a le potentiel d’éviter de nombreux décès et des blessures graves, en particulier pour les piétons et les autres usagers vulnérables tels que les enfants, les personnes âgées et les personnes en situation de handicap », a-t-il ajouté.
Dans son rapport sur la sécurité routière dans le monde publié en 2018, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) indique qu’une personne meurt toutes les 24 secondes dans le monde, suite aux accidents de la route. « Le continent africain a le taux de motorisation le plus faible au monde avec seulement 2% du parc auto. Il a hélas le taux d’accident mortel le plus élevé, estimé à 26,6 pour 100 000 habitants. La plupart des victimes des accidents de la route sont des piétons et des usagers des engins à deux roues, majoritairement des enfants et des jeunes de la tranche d’âge allant de 5 à 29 ans », a précisé Mme Dembélé Madina Sissoko.
La directrice de l’ANASER, Mme Doumbia Diadji Sacko, a tenu à souligner : « Nous sommes toutes et tous usagers de la route, quel que soit notre statut social. Tous les citoyens, qu’ils relèvent des plus illustres ou des plus inconnus, des piétons ou des titulaires de véhicules, utilisent la route. » De ce fait, a-t-elle avancé, tout le monde devra respecter les normes de la circulation routière surtout en matière de limitation de la vitesse maximale. « Les limites de vitesses sont connues en agglomération, c’est 50 km/h maximum et ces 50km/h peuvent-être réduites en 30 km/h ou 20 km/h quand on est devant une école, un marché ou une mosquée. La limitation des vitesses doivent être scrupuleusement respectée. Si elle est respectée, vous verrez que les accidents vont non seulement diminués, mais il y aura moins d’accidents graves », a-t-elle rappelé.
Amadou Kodio
Source : Ziré