C’est la manne de 40 millions de nos francs qui aurait permis le recrutement controversé d’une vingtaine de personnes par le DG Doroh Berthé. Désormais intouchable mais insouciant que tout peut arriver.
Le Mali n’est pas encore sorti de l’auberge. Il reste sujet à de nombreux scandales à dormir debout.

Agent, fils d’agent d’EDM-sa, le jeune homme aurait eu le courage et l’idée géniale de monter un projet fallacieux qui lui aurait permis de s’enrichir sur le dos du contribuable malien. Grâce à l’incompétence et le manque de courage ou certainement la couardise du DG Berthé croyant que par cet acte, il sera désormais un intouchable. Oui, Doroh l’est devenu. Surtout que le jeune en plus des 40 millions empochés serait parvenu à extorquer une importante somme de Doroh pour, dit-il, KK (Karim Kéïta, l’honorable député et fils du président de la République).
Sans aucune autre indication, comment un cadre peut-il se laisser berner de la sorte ? Soit, il est complice ou il est un complexé qui ne mérite aucune confiance. D’ailleurs, il n’a plus la confiance du syndicat. Puisque depuis ces coups fourrés, Doroh ne participe plus à rien comme événement. Le dernier cas est celui du départ de quelques agents partis en retraite. Où, le PCA très remonté n’a pas eu sa langue dans sa poche ce vendredi 24 avril 2015. En indiquant qu’il est temps que les gens se respectent, comment peut-on m’inviter et me bouder?
En tout état de cause, dans les pratiques mafieuses d’EDM-sa, le GIE du ministre Mamadou Frankaly Kéïta serait devenu le nouvel exécutant de tous les marchés juteux. Comme pour dire que chacun est complice du vol planifié. Pour preuve, en voulant recouper cette information, ni le DG encore moins le Ministre, personne n’a daigné nous édifier.
C’est pourquoi d’ailleurs, pour confirmer que des choses pas très catholiques se seraient passées à EDM, des sources nous annoncent que la société fait l’objet d’une triple enquête. Ce depuis deux semaines.
La première serait menée par la Sécurité d’Etat pour faire la lumière sur l’implication supposée de la famille présidentielle.
La seconde par le Bureau du Vérificateur Général pour faire le point sur la régularité dans le récent recrutement dont d’aucuns soutiennent qu’il était inopportun.
Enfin la troisième par le Contrôle Général d’Etat qui enquête sur la gestion interne.
En attendant la clarification définitive, nous suivrons de très prêt cette situation scabreuse.
Ousmane COULIBALY

Source: Zénith Balé