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Réchauffement climatique : NOUVEAU RAPPORT ALARMANT DU GIEC

Le phénomène va ralentir la croissance économique, rendre plus difficile la réduction de la pauvreté et en créer de nouvelles poches, notamment dans les villes

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le dernier rapport du groupe intergouvernemental d’experts de l’ONU sur l’évolution du climat (GIEC), recense les impacts déjà observables du changement climatique. Ce texte est le résultat d’un immense travail de lecture et de compilation de 12 000 publications scientifiques. Le changement climatique a eu ces dernières décennies des impacts  sur tous les continents et dans les océans, essentiellement sur les systèmes naturels. Il s’est manifesté sous forme de sécheresses, inondations, maladies, migrations, pénuries alimentaires, risques de conflit, etc.
Dans de nombreuses régions du monde, le changement dans les régimes de précipitations et la fonte des neiges et des glaciers ont modifié les systèmes hydrauliques,  affectant les ressources en eau en quantité et en qualité. Le changement climatique a également eu un impact plus négatif que positif sur la production alimentaire (blé et maïs). L’aire de répartition, le nombre d’individus ou les pratiques migratoires de nombreuses espèces marines et terrestres seront modifiés.
Autant de constats poussent le GIEC à assombrir encore un peu plus ses perspectives sur les effets du réchauffement climatique au XXIe siècle. « La probabilité d’impacts graves, étendus et irréversibles s’accroît avec l’intensification du réchauffement climatique », avertit le GIEC. Le groupe d’experts parle de risques « élevés à très élevés » en cas de hausse moyenne des températures de 4° C par rapport à la période préindustrielle. Ce qui entraînerait une extinction substantielle d’espèces, des  risques importants pour la sécurité alimentaire. Il évoque des risques considérables dès qu’est constaté un réchauffement de 1 à 2 °C. Une augmentation d’environ 2 °C par rapport à la période préindustrielle pourrait entraîner une perte d’entre 0,2 à 2 % des revenus annuels mondiaux.
La situation s’aggravera après 2050, exposant davantage les pays d’Afrique et d’Amérique du Sud. Les spécialistes craignent une réduction significative des eaux de surface et souterraines dans la plupart des régions subtropicales sèches, comme le sahel qui couvre une bonne partie du territoire malien, avec des impacts attendus sur la qualité de ces eaux. Le texte évoque des risques de pénuries en Afrique, en Asie et dans le sud de l’Australie, et parle d’une pression potentiellement accrue sur les ressources disponibles en Europe et en Amérique du Nord.
Le changement climatique varalentir la croissance économique, rendre plus difficile la réduction de la pauvreté et en créer de nouvelles poches, notamment dans les villes, selon le rapport. Le GIEC table sur une augmentation des déplacements de population, et des  risques de conflit violent avec  une aggravation des facteurs classiques que sont la pauvreté et les chocs économiques, les risques de conflit entre Etats avec des rivalités autour de ressources plus rares, comme l’eau ou les stocks de poissons, ou de nouvelles opportunités générées par la fonte des glaces. Ces phénomènes vont de plus en plus affecter les zones côtières et les basses terres en raison de la hausse du niveau de la mer. La population et les biens exposés vont significativement augmenter  à cause de la croissance démographique et de l’urbanisation. Par ailleurs, la proportion de la population affectée par des crues majeures va augmenter. Le GIEC cite les aires urbaines d’Europe, d’Asie et d’Amérique latine, où l’urbanisation massive augmente les risques d’inondations.
Les experts s’attendent à une augmentation des problèmes de santé dans de nombreuses régions, spécialement les pays en développement (accroissement des vagues de chaleur intense, mauvaise nutrition ou encore des maladies liées à la contamination de l’eau ou de la nourriture). Le texte évoque pour l’Afrique, une modification de la géographie des maladies dues aux changements du régime des pluies et des températures.

Les pays du Sud davantage exposés à l’insécurité alimentaire. Ces risques concernent une large partie des espèces terrestres et marines, dont beaucoup ne seront pas capables de se déplacer rapidement pour trouver des climats plus adaptés  après le changement climatique. Des écosystèmes marins cruciaux, comme ceux des pôles et les barrières de corail, sont particulièrement exposés avec l’acidification des océans. Une hausse de la mortalité des arbres pourrait survenir dans de nombreuses régions.
Tous les aspects de la sécurité alimentaire sont potentiellement affectés, affirme le texte. Notamment, l’accès aux ressources et la stabilité des prix, dans un contexte où la demande mondiale va augmenter. D’ici à la fin du XXIe siècle, le GIEC prévoit une baisse globale des ressources des océans, quel que soit le niveau de réchauffement. Sur terre, la production de blé, maïs et riz devrait être affectée avec une hausse locale du thermomètre de 2 °C par rapport aux niveaux de la fin du XXe siècle,  même si certaines régions pourraient en tirer bénéfice.
La carte des zones de pêche devrait être redessinée, avec des espèces marines plus nombreuses dans les latitudes moyennes et hautes, et en baisse autour des tropiques avec « de forts taux d’extinction au niveau local ». La situation s’aggravera, selon le GIEC, après 2050, exposant davantage les pays d’Afrique et d’Amérique du Sud. Le texte évoque des risques de pénuries en Afrique, en Asie et dans le sud de l’Australie, et parle d’une pression potentiellement accrue sur les ressources disponibles en Europe (particulièrement dans le sud du continent, qui devrait être soumis à une chaleur plus forte) et en Amérique du Nord.
Le GIEC table sur une augmentation des déplacements de population, et des  risques de conflit violent » avec « une aggravation des facteurs classiques que sont la pauvreté et les chocs économiques . les risques de conflit entre Etats avec des rivalités autour de ressources plus rares, comme l’eau ou les stocks de poissons, ou de nouvelles opportunités générées par la fonte des glaces.
Ces phénomènes vont de plus en plus affecter les zones côtières et les basses terres en raison de la hausse du niveau de la mer.  La population et les biens exposés vont significativement augmenter à cause de la croissance démographique et de l’urbanisation.
La proportion de la population affectée par des crues majeures va augmenter. Le GIEC cite les aires urbaines d’Europe, d’Asie et d’Amérique latine, où l’urbanisation massive augmente les risques d’inondations. Le GIEC prévoit une augmentation des problèmes de santé dans de nombreuses régions, spécialement les pays en développement (accroissement des vagues de chaleur intense, mauvaise nutrition ou encore des maladies liées à la contamination de l’eau ou de la nourriture).
Le texte évoque pour l’Afrique une modification de la géographie des maladies dues aux changements du régime des pluies et des températures. Ces risques concernent « une large partie » des espèces terrestres et marines, dont de nombreuses « ne seront pas capables de se déplacer suffisamment rapidement pour trouver des climats plus adaptés » après le changement climatique. Les écosystèmes marins cruciaux, comme ceux des pôles et les barrières de corail, sont particulièrement exposés avec l’acidification des océans. Une hausse de la mortalité des arbres pourrait survenir dans de nombreuses régions.
Cependant, les risques liés au changement climatique peuvent être réduits en limitant sa vitesse et son ampleur, rappelle le GIEC, qui préconise des mesures d’adaptation au réchauffement attendu. Parmi les mesures préconisées dans le rapport : l’installation de systèmes d’alerte, d’abris contre les cyclones et les inondations, la protection des mangroves pour épargner les côtes. Il faut aussi améliorer le stockage d’eau et les techniques d’irrigation, créer de nouvelles pratiques agricoles, de meilleurs programmes de vaccination, de zones protégées et procéder à l’identification de groupes vulnérables et la diversification de l’économie.

C. A. DIA

source : L Essor

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