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Rebondissement de l’affaire Tomi

Le premier effet du mécontentement des autorités françaises tombe sur notre président avec l’affaire Tomi Michel. L’affaire des surfacturations, de l’avion présidentiel qui était d’actualité pour augmenter la pression afin de libérer l’otage Lazarevic est revenue encore sous une autre forme. Il est difficile aux présidents africains, même ceux qui n’ont pas de pantalons troués à plus forte raison ceux qui en possèdent d’échapper aux chantages des français.

ibrahim boubacar president malien IBK michel tomi

Quand les français ne veulent pas de vous, ils font tout pour vous mettre en difficulté. Regardez ce qui se passe aujourd’hui au Burundi. Même si les manifestants sont deux dans la rue, on les multiplie par des milliers. C’est ce que France24 et RFI ont fait pour médiatiser le MNLA depuis avant la chute du président ATT. La majeure partie de ces organisations des droits de l’homme comme le FIDH et les ONG roulent pour l’occident. Regardez les opposants guinéens qui ne trouvent rien que de lancer dans rue les jeunes désœuvrés sous les gaz lacrymogènes de la police.

 

L’ONG Action contre la faim dans la guerre

C’est à Tin -Hamma que M. Amadou Diallo de Ganda Izo a été assassiné en mars 2012. L’agent humanitaire de l’ONG « Action contre la faim » qu’on a trouvé sur place était en possession de plusieurs armes de guerre. C’est un élève de Bernard Kouchner. C’est comme ça que ce dernier a fait rentrer les armes et les grands mercenaires d’élites au Biafra et par le soutien du gouvernement français de l’époque. « Action contre la faim », il vaut mieux l’appeler « Action de de la partition du Mali ». C’est un rebelle qu’on arme sous le couvert de leur ONG, qui est une ONG française et le MNLA est soutenu militairement et diplomatiquement par la France et l’union européenne avec à l’appui de Banki Moon le secrétaire général de l’ONU.

Quand on tue des Touaregs armés, on dit que l’armée malienne a tué des civils innocents. Mais ce sont des civils noirs qui sont tués presque tous les jours au nord, à l’est et au centre du Mali. Quelle a été l’action prise par la MINUSMA? Ceux qui sont réfugiés en Mauritanie, au Burkina Faso, sont ceux qui attaquent le Mali. Quand ça, chauffe, ils se déshabillent et quand ils meurent, ce sont des civils innocents tués par l’armée malienne. C’est la raison donnée par les autorités françaises pour empêcher l’armée malienne d’entrer à Kidal en janvier 2013.C’est la raison du cantonnement de notre armée nationale. C’est la raison de la liberté d’action donnée aux groupes armés de circuler librement et de tout faire dans l’impunité totale.

 

 

 Le cas guinéen  et autres

Les opposants guinéens n’ont rien fait que de se rencontrer en France pour comploter contre leur pays. Pourquoi ne pas se rencontrer quelque part en Guinée. Si vous vous réunissez en France pour conquérir le pouvoir, un jour viendra où d’autres vont se réunir à Paris pour vous chasser du pouvoir.

Le massacre du 28 septembre sous Moussa Dadis Camara a été un pur montage de l’opposition guinéenne pour accéder au pouvoir dans un bain de sang. Le président IBK paye les frais de son discours au CICB lors de la cérémonie de signature de l’accord de paix. Les piques de son discours à M. Hervé Ladsous, l’arrogant français, ressemblent aux piques de Hissein Habré et de Moussa Traoré au président François Mitterrand.

L’histoire a donné raison à Moussa Traoré quand il disait au cours de son jugement en 1992-93 que « François Mitterrand est un négrier« . Les français sont généralement des négriers. La France des gouvernants politiques n’a jamais aimé un nationaliste. La France n’aime que les fantoches. C’est le reproche de M. Bakary Djibo, leader du parti Sawaba et premier président du gouvernement semi-autonome du Niger en 1957 au Général De Gaulle en 1958 quand ce dernier l’avait rencontré à Dakar pour qu’il vote OUI au referendum du 28 septembre 1958. Comment le nationaliste De Gaulle qui a tout fait pour la libération de la France, trouve inacceptable et comme un affront à lui qu’un leader africain appelle à voter pour la liberté de son peuple. C’est la même idée développée par M. Hervé Ladsous.

Au président IBK, après le discours, il reste les actes. Pour concrétiser votre discours, il faut le couronner par les actes. Il vaut mieux mourir debout que de mourir coucher. Quelques soient les positions que vous adoptez, les français vont vous attaquer. Il vaut mieux qu’ils vous trouvent débout. Le discours du président IBK a été le discours qui a exprimé le contenu des cœurs des maliens depuis son investiture en septembre 2013. Ce que le président IBK, ne doit pas dire, c’est ce que l’opposition malienne doit dire à ceux qui torpillent la paix au Mali. C’est aussi le travail de la société civile malienne et de tous les maliens en général. C’est le travail de la presse malienne au lieu de prendre « le salaire de la trahison« . Et ceux qui critiquent le président IBK dans son discours n’ont aucune raison. Le monde n’appartient pas à l’ONU et aux grands qui la composent.

A M. Chiaka Doumbia du journal «Le Challenger», nous répondons que Pharaon a été plus puissant que Hervé Ladsous, Banki Moon et autres malgré qu’il n’avait à son temps ni chars, ni avions bombardiers et ni bombes nucléaire. L’embargo de Dieu est plus grand que celui de l’ONU. C’est sur du pur mensonge que l’ONU a donné carte blanche aux américains pour envahir l’Irak.

Dans le contentieux entre le Mali et la MINUSMA, la CEDEAO a tranché en faveur du Mali. L’organisation ouest-africaine a été très claire en disant que ce sont les forces armées et de sécurité du Mali qui doivent occuper tout ce qui doit être occupé et jusqu’aux frontières connus du Mali. Il reste son soutien militaire et diplomatique au Mali.

source :  L’Indicateur du Renouveau

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