Le bout du tunnel est loin d’être atteint pour les travailleurs compressés de l’HUICOMA. Une semaine après l’heureuse visite du ministre de travail à Koulikoro pour annoncer la nouvelle de la fin du parcours pour le payement de l’argent du plan social, il apparait un nouveau rebondissement par rapport au même sujet.
Selon une information proche du dossier, il ressort que sur le rapport établi par le gouvernement pour le payement des droits, il ne figure aucun travailleur compressé. Le document ne concerne que 26 travailleurs qui sont admis à la retraite 2 à 3 ans avant la privatisation de l’entreprise en 2005 mais et n’ayant pas bénéficié d’indemnité de retraite. Une situation abstraite qui a mis les travailleurs compressés dans la confusion et désolation. Selon toujours notre source, l’UNTM aurait claqué la porte le jeudi dernier lors d’une rencontre entre les différents partenaires en charge du dossier de l’HUICOMA. Une rencontre qui devait statuer définitivement sur le mode de payement de droit des travailleurs.
Mais avant, les travailleurs compressés avaient déjà rejeté d’office le rapport du gouvernement relatif au payement des droits établi présenté par le ministère du travail et de la fonction publique. Pour certains travailleurs compressés dans cette volteface, il serait admissible que ceux qui ont été admis à la retraite puissent être privilégiés au détriment des ayants droits martyrisés par la privatisation et la compression. sauf que nos informations stipulent que ces retraités avaient été exclus du protocole d’accord de 2010 suite au long site in à la bourse de travail qui a été soldé par le payement de 2 milliards imputable au plan social.
Les travailleurs interpellent ainsi le président de la république pour son implication personnel dans la résolution du dossier qui devient de plus pernicieux que prévue.
Mais la jeunesse de Koulikoro qui est le fer de lance du redressement de la situation, estime que seule la justice pourra trancher l’affaire. Selon les jeunes, la confusion n’incombe pas seulement le côté du gouvernement. La responsabilité est aussi la façon dont le plan social a été négocié par la partie des travailleurs de l’HUICOMA qui a essentiellement misé sur le protocole de sortie de crise du 30 Mai 2010 qui a été ‘’troqué’’ contre le plan social. c’est sur ce protocole effectivement la partie gouvernementale s’est basée pour établir le rapport. Ils signalent que le payement du plan social revient en priori et inévitablement Aliou Tomota l’actuel responsable de l’usine. Pour cela il faudrait nécessairement une décision de justice portée par les travailleurs. Dans ce cas précis, le payement sera exigé soit au gouvernement ou à Tomata sur la base d’un plan. Un plan qui selon toujours les jeunes, n’est pas encore formellement établi pour faute documents appropriés. Par ailleurs la jeunesse estiment que le gouvernement a aussi manqué son rôle d’ arbitre dans l’affaire et qui serait également l’une des raisons principales dans la confusion actuelle.
Le bémol est que la jeunesse se voit encore relancée dans la lutte. Pour cela, elle recommande une main libre dans la gestion de l’affaire sans aucune ingérence des travailleurs de l’HUICOMA. Dans le cas échéance, les jeunes vont poussez Tomata à payer le plan ou l’usine de Koulikoro sera réquisitionné au cas où les travailleurs pourront s’acquitter d’un document juridique. « Nous allons pousser l’état à revenir sur la table des négociations, mais il faudrait bien que les travailleurs accepter de reconnaître leurs erreurs », a affirmé Mohamed keita, le président du mouvement pour la restauration de l’HUICOMA avant d’ajoute que tous les dossiers concernant l’affaire doivent être mis à disposition.
Une prochaine rencontre des partenaires est prévue pour le lundi prochain.
Le chemin reste encore long pour l’affaire HUICOMA.
A Suivre…
Nayté
Source: meguetaninfos