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RDC: pas de nouvelles des activistes congolais arrêtés dimanche

Les autorités de RDC ont finalement décidé de libérer et d’expulser les militants de Y’en a marre et du Balai citoyen arrêtés dimanche après une conférence de presse sur l’importance de l’engagement des jeunes dans le processus électoral. Les trois activistes sénégalais et leur confrère burkinabè ont été déclarés persona non grata en RDC. Les jeunes activistes congolais qui avaient été interpellés avec eux restent détenus pour le moment au secret. Mais le gouvernement congolais promet qu’ils seront présentés à la justice dans les 48 heures. Pour le collectif d’avocats qui tentait de les défendre, le mal est fait. Cette détention est illégale et ils comptent porter plainte.

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Mais où sont les jeunes activistes congolais arrêtés dimanche ? Dans l’un des cachots de l’agence nationale des renseignements, murmure-t-on dans les rangs de la société civile congolaise comme au sein des milieux diplomatiques.

Me Sylvain Lumu est à la tête du collectif d’avocats censé les défendre. Et trois jours après leur arrestation, il ne sait toujours pas où ils sont : « Depuis leur arrestation, nous avons adressé des lettres officiellement pour solliciter soit leur libération soit la possibilité de les rencontrer en tant que conseil. Nous n’avons eu ni l’un ni l’autre ».

C’est pourquoi Me Lumu se prépare à porter plainte pour détention illégale. Pour lui, la procédure a été clairement violée et c’est ce qui inquiète Ida Sawyer, la chercheuse de Human Rights Watch en RDC : « Dans la loi congolaise, les détenus doivent avoir accès à leurs familles, leurs avocats. Ils doivent être présentés devant un juge. Et là, le délai est passé et nous sommes très inquiets pour leur sécurité ».

Me Lumu se dit prêt – si la justice congolaise se refuse d’accepte sa plainte – à porter l’affaire devant des instances internationales. Et ce pour mettre fin à une pratique, selon lui, beaucoup trop courante ces dernières semaines et inacceptables à l’approche des élections.

 

Source: RFI

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