Le premier numéro de «Rendez-vous avec Koulouba», initié par la Maison de la presse, avait comme invité le directeur de la Cellule de communication de la Présidence de la République du Mali, Racine Thiam. C’était à la Maison de la presse le mardi 2 février 2016.
Au cours de l’émission, Racine Thiam s’est entretenu avec les journalistes sur les activités, les grands chantiers, la vision et l’actualité du président de la République. Faisant un survol du travail du président de la République, depuis son investiture à la Magistrature suprême, le directeur du service de communication de la Présidence de la République du Mali a expliqué que l’arbre qui tombe fait beaucoup plus de bruit que la forêt qui pousse. «Nous sommes véritablement au Mali dans cette dynamique. Certes, quelques arbres sont tombés, mais ils ont fait énormément de bruit que personne n’a vu la forêt qui était en train de pousser pendant ces deux dernières années», a-t-il déclaré.
Aux dires de Racine Thiam, pendant ces deux ans de la présidence d’Ibrahim Boubacar Keïta, il y a eu une forêt qui a poussé silencieusement. Il ajoutera que notre pays vient d’une crise multiforme qui l’a secoué dans son fondement réel. Toute chose qui prouve, selon M. Thiam, qu’un travail préalable a été fait d’abord pendant ces deux premières années, qui a consisté à redonner la confiance et de la voix au Mali à travers la communauté internationale. «C’était la première mission que le président IBK s’est fixée», a-t-il dit.
Avant de souligner que les multiples déplacements qu’il a effectués à l’étranger avaient pour seul but de faire passer la position du Mali par rapport à la crise. À l’en croire, le résultat de ces déplacements a permis aux Nations-Unies de réaffirmer l’identité nationale du pays, la forme républicaine et laïque de l’Etat et une armée unique.
En outre, le directeur de la Cellule de communication a fait savoir qu’il y a eu également une méthode de travail que le président de la République a mise en place : obtenir l’intégrité territoriale et donner aux Maliens l’honneur et le bonheur. «IBK est un président qui tient ses promesses. Parce qu’il avait promis aux Maliens l’honneur et le bonheur, et il l’a fait», a déclaré Racine Thiam. Et d’ajouter que l’honneur et le bonheur promis par le président passent forcément par la réaffirmation que le Mali est là sur l’échiquier international et par une armée forte, capable de défendre le Mali.
Selon Racine Thiam, «l’armée malienne, au bout de deux ans, est revenue à un niveau satisfaisant». Il dira que depuis le 23 mai, aucune position de l’armée malienne n’a été prise. «Le président a commencé à doter l’armée d’équipements à travers l’habillement des militaires et des armes», a ajouté M. Thiam.
Dans le domaine de la gouvernance et de l’amélioration des conditions de vie, le directeur de la Cellule de communication de la Présidence de la République a rappelé que des efforts sans précédent ont été faits pour la revalorisation du salaire des fonctionnaires. Concernant l’armée malienne, il a laissé entendre qu’il y a eu l’instauration d’une prime de logement de 20.000 Fcfa pour les sous-officiers et 30.000 Fcfa pour les officiers supérieurs, qui passeront d’ici un an à 100.000 Fcfa avec des primes de maintien.
Sur la gouvernance, selon Racine Thiam, les ressources de l’Etat ont été gérées de telle sorte qu’au 31 octobre 2015, le Mali avait pu drainer par ses ressources propres, plus de 1000 milliards de Fcfa. À l’en croire, cette année, le budget de l’Etat est passé à plus de 2000 milliards de Fcfa, alors qu’il y a 4 ou 5 ans, il était à 1200 et 1400 milliards de Fcfa. «Dans le budget 2016, il y a plus de 500 milliards Fcfa qui vont être mobilisés pour toutes formes d’investissements», a-t-il dit. Et d’ajouter que malgré tout ce qu’on dit, un travail de fond est en train d’être fait pour replacer le fondement de l’économie du Mali.
Parlant de la suspension du droit de vote du Mali aux Nations-Unies, M. Thiam estime que ce sont des choses qui peuvent arriver, tout en indiquant que les décisions idoines ont été faites pour redresser la situation dans le meilleur délai et les sanctions sont très rapidement tombées. «Durant les deux ans qui sont passées, il y a eu énormément de travail», a-t-il conclu.
Diango COULIBALY
Source: Le Reporter