R. Kelly ne sera pas libéré sous caution. Dans une requête déposée à Brooklyn lundi, son équipe juridique a soutenu qu’il ne pouvait pas fuir en raison d’un manque de sous et d’un passeport et qu’il a été détenu dans des conditions injustes.
« Actuellement, une seule personne non apparentée est autorisée à le rendre visite », avait écrit son avocat Steven Greenberg. « En d’autres termes, bien qu’il ait deux petites amies, une seule d’entre elles est autorisée à figurer sur sa liste de visites…. Aucun autre ami ou collègue professionnel n’est autorisé à le visiter. Ce n’est pas juste ».
Lorsque la requête a été plaidée en cour mercredi, la juge fédérale de Brooklyn Ann Donnelly n’a pas cédé. Elle a dit qu’une assignation à domicile « ne le dissuaderait certainement pas » d’intimider des témoins.
En juillet, un grand jury fédéral de Chicago a inculpé R. Kelly de 13 chefs d’accusation, dont l’incitation d’un mineur et l’obstruction à la justice, en plus des accusations de pornographie juvénile. Les procureurs fédéraux de Brooklyn l’ont inculpé séparément d’un chef de racket et de quatre chefs d’infraction à la loi Mann, qui « interdit le transport de personnes à travers les frontières de l’État à des fins de prostitution ». Trois des cinq victimes de cet acte d’accusation étaient mineures.
En janvier, le documentaire « Surviving R. Kelly » a retracé la controverse qui a entouré le chanteur pendant la majeure partie de sa carrière, depuis les années 90. Et l’application régulière de la loi se poursuivra au rythme des tribunaux : la juge fédérale de Brooklyn Ann Donnelly a fixé la date du procès criminel de R. Kelly au 18 mai 2020.
Source : vanityfair