L’ancien disciple de l’imam Mahmoud Dicko est sorti la semaine dernière d’un long silence, après s’être fait rabattre le caquet par ses collègues du Conseil national de transition. Kaou Djim s’est évertué à lever les équivoques sur ses intentions de poursuivre son combat en affirmant que le tapis rouge ne sera déroulé pour personne en dehors de l’ACRT qu’il dit avoir conçu pour conquérir les différents maillons du pouvoir.
Il a par la même annoncé une action humanitaire d’envergure en vue, dans le sillage du mois de carême. Le vice-président du CNT s’est en revanche peu étendu sur les ambitions présidentielles de son nouveau mentor, Hassimi Goïta, dont le projet politique, sans être relégué aux calendes, ne lui inspire plus la même ardeur propagandiste. Mot n’a été pipé, en outre, sur les promesses et mesures d’envergure naguère annoncées en lieu et place des autorités de Transition, dans le cadre de l’allègement des conditions des Maliens pendant Ramadan. On se rappelle, en effet, que Kaou Djim en avait livré un petit bout en son temps et gardé le reste en surprise. Mais on s’aperçoit qu’au bout du compte les monts et merveilles promis en guise d’allégement du mois de Ramadan seront réduits à la dimension des seules largesses de l’ACRT. Visiblement insuffisant pour tenir parole.
La Rédaction