De récents abus commis en Centrafrique sont le fait de casques bleus du Bangladesh, de la RD Congo, du Niger et du Sénégal.
Les Nations Unies ont, pour la première fois, révélé les nationalités des casques bleus accusés des récents abus sexuels sur les enfants en Centrafrique.
Lors d’une conférence de presse à New York, Anthony Banbury, un officiel de l’ONU a pointé du doigt dix soldats ou policiers de ces cinq pays, accusés d’avoir abusé en 2014 et 2015 de mineurs dans le cadre de la Mission des Nations unies en centrafrique (Minusca).
Une enquête avait été ouverte le 5 janvier par les Nations Unies après de nouvelles et récentes accusations de violences sexuelles qui auraient été commises par des casques bleus en Centrafrique.
Le Haut-commissariat de l’ONU pour les droits de l’homme a dénoncé cette semaine un nouveau scandale d’abus sexuels présumés, perpétrés par des soldats de la mission européenne (Eufor-RCA) ou de la mission française Sangaris en Centrafrique.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé avoir saisi la justice sur ces allégations.
En 2014, un document secret qui a fuité révélait qu’une dizaine de soldats français de Sangaris étaient soupçonnés de viols d’enfants.
Le mois dernier, un panel indépendant a condamné la façon dont l’ONU gère ces affaires d’abus sexuels.
Elle est accusée de manquer de zèle pour enquêter sur les soupçons pesant sur ses hommes.
Source: BBC