La Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH), avec l’appui financier de l’ambassade du Royaume de Danemark, à travers le Fonds d’appui aux moteurs du changement (Famoc), a organisé un atelier de deux jours afin de renforcer les capacités des journalistes et hommes de médias en matière de droits de l’Homme.
Cet atelier de deux jours a pour objectif de contribuer à la promotion des droits de l’Homme tout en visant à créer un cadre favorable à la protection de la liberté de la presse ; renforcer les capacités et les compétences de médias en matière de protection des droits de l’homme, notamment à la présomption d’innocence.
“Des médias sensibles aux questions des droits de l’Homme s’ils sont bien formés, peuvent constituer dans alliés de la CNDH pour relayer ses actions de promotion et de sensibilisation. S’ils sont mieux organisés et outillés, les médias sont sans doute des surveillants crédibles des droits de l’Homme. Le défis est permanent, les journalistes et hommes de médias doivent être équipés pour ne pas tomber dans le piège de la diffamation de l’atteinte aux droits de l’Homme”, a souligné l’imam Thierno Hady Oumar Thiam commissaire de la CNDH.
Les médias jouent un rôle important en matière de promotion des droits de l’Homme et endossent une lourde responsabilité pour informer et sensibiliser le public d’une manière juste et équilibré aux niveaux national et international. Durant la formation les concepts des droits de l’Homme, des instruments et les mécanismes ont été longuement exposés.
Principalement l’introduction aux droits de l’Homme, les droits des personnes privées de liberté et le principe de la présomption d’innocence, les enjeux du reportage sur les sujets humanitaires et la question des droits de l’Homme. Ainsi, les participants se sont exercés sur les cas pratique au sein des groupes de travail.
“Cette session de formation nous été bénéfique, car cela nous a permis de mieux comprendre certaines notions en matière de la protection des droits de l’Homme ainsi que le respect de la présomption d’innocence et des droits voisins. Nous étions une trentaine de journaliste presse écrite, radio et blogueurs confondus”, a reconnu une participante.
Aux dires du chef de projet de Famoc, Frédéric Kaboré, en matière de promotion, la CNDH est chargée de mener toute action de sensibilisation, d’information et de communication en vie d’instaurer une culture des droits de l’Homme. “Et ce projet contribue à renforcer une société malienne pacifique, plus respectueuse pour les droits humaines. Nous estimons que la CNDH est un partenaire clé pour valoriser le respect des droits humains”.
A noter que la Commission nationale des droits de l’Homme est une autorité administrative indépendante dont la vision est celle d’une institution indépendante et crédible à l’avant-garde de la protection et de la promotion des droits de l’Homme.
Aïchatou Konaré
Mali Tribune