À la veille de la présidentielle, on se rend compte que le sexe, la dignité, le vote… Il reste quoi encore ? Il faut un niveau très élevé de conscience sociale et un vrai sens de civisme pour éduquer le subconscient de la masse afin de rehausser le niveau de la prise de conscience. Pour le moment, je ne vois que du spectacle et la course au CFA. Je ne vois que la quête du plus offrant.
Ce n’est pas un Mali de ce genre ni une jeunesse de cette catégorie que je veux. Nous cherchons à former des jeunes qui réfléchissent en termes de perspective. Notre combat réside non pas dans les propagandes ou dans le populisme, mais dans l’éducation mentale, dans la formation pour l’autodétermination, l’autodéfense intellectuelle, c’est faire émerger un Malien nouveau qui agit selon l’intérêt commun. Et dire que les politiques des 20 ans ont échoué et mis le pays en péril. Le nouveau vent qui aurait pu inspirer pour une autre mouvance est accroché à l’argent, à la haine et à la vente aux enchères. Ce n’est pas cette désolation, cet amalgame qui sauvera le Mali. À la jeunesse de faire attention car ce moment très grave nous interpelle tous.
Source: Le Reporter