FOOTBALL – ” L’arbitrage, c’est un débat pour vous à la télé quand vous ne savez pas quoi dire. Je ne suis pas là pour trouver des excuses au mauvais résultat”. De l’avis du latéral droit du Paris Saint-Germain Daniel Alves, les discussions qui entourent l’arbitrage et son club en coupe d’Europe relèvent du blabla.
Mais peut-être a-t-il simplement manqué la récente sortie de son directeur sportif Antero Henrique dans L’Equipe à deux jours du huitième de finale retour, qui demandait “un arbitrage exceptionnel” après le “manque de respect” du match aller (perdu 3-1)?
Alors que le Paris Saint-Germain joue son avenir en Ligue des Champions (LDC) face au Real Madrid ce mardi 6 mars au Parc des Princes, l’arbitrage jugé défavorable dont est victime le club parisien est sur toutes les lèvres.
Six ans après l’arrivée du fond souverain Qatar Investment Autority, le PSG doit toujours répondre à la question de savoir s’il est un grand d’Europe. Elle se pose alors que le club n’a toujours pas dépassé le stade des quarts de finale de LDC, freiné selon lui par un traitement injuste des arbitres en Ligue des Champions ces dernières saisons, et notamment au match retour à Barcelone (6-1) en 2017.
Interrogé par L’Équipe, l’ancien arbitre Saïd Ennjimi estime que les “décisions (du match aller à Madrid) n’étaient pas scandaleuses, mais en défaveur du PSG. Il faudrait que ça se rééquilibre au retour.” Pour lui, “il aurait été plus opportun de désigner un arbitre plus expérimenté” que Gianluca Rocchi, “qui peut faire abstraction du fait qu’il officie chez le Real. […] A Madrid, on l’a senti en difficulté, il a subi la pression du Real, il a manqué de recul à certains moments”.
Même son de cloche pour l’ancien joueur du PSG Vincent…
Source: Huffington Post