Le Cadre d’échanges des partis et regroupements politiques pour une transition réussie a tenu, hier mercredi, un séminaire sur la Transition en cours dans le pays. À l’issue de la rencontre, les responsables du Cadre ont pris au moins 7 résolutions en rapport à la durée de la Transition et sa gestion.
Le regroupement des partis politiques opposé à la démarche des autorités de la transition au Mali s’est réuni, ce mercredi 9 février, à la faveur d’un séminaire dont l’objectif était de faire parvenir leur position harmonisée aux nouvelles autorités alors que celles-ci ont entamé les discussions avec la communauté internationale. Pendant la journée, ces acteurs politiques ont examiné la situation et proposer des solutions.
Après des échanges, les responsables du Cadre ont pris au moins 7 résolutions en rapport à la durée et la gestion de la Transition. Ainsi, le Cadre dans son document recommande : la mise en place d’une nouvelle transition avec un gouvernement de mission conduit par un Premier ministre neutre, la mise en place d’un nouveau CNT, l’adoption d’un chronogramme électoral pour l’élection présidentielle et les législatives pour la fin de la transition, l’adoption d’une nouvelle loi électorale consensuelle.
En outre, le Cadre a rejeté la relecture de la Charte de la Transition prévue lors de la session extraordinaire du Conseil national de la Transition (CNT) convoqué par le Président de la Transition, Assimi GOITA.
De même, le regroupement politique dit ne plus reconnaître les autorités à partir du 25 mars prochain date à laquelle les 18 mois de la Transition prendra fin conformément à sa Charte.
Enfin, sur la durée de la Transition, le Cadre propose 9 mois aux nouvelles autorités.
L’ancien ministre Amadou KOITA a regretté le non-respect des engagements pris devant l’opinion nationale et internationale. C’est pourquoi face à la situation qui oblige une prorogation de la Transition, le Cadre a accepté que la nouvelle échéance ne dépasse pas 9 mois avec à sa tête un gouvernement impartial pour assurer les missions régaliennes de l’État en organisant les élections.
Par ailleurs, il a estimé que la brouille avec la CEDEAO est due au non-respect des engagements pris par les autorités de la transition.
PAR SIKOU BAH
Source : Info-Matin