Le Mali est devenu un État spécialiste dans la diversion au moment où certains compatriotes ont le cœur en feu. Un pays où les décisions semblent se prendre à la sauvette, où le chef de l’Etat nargue son peuple qui n’espère que la juste mesure.
Le Dimanche 24 Mars dernier, un conseil des ministres extraordinaire avait «sanctionné » et relevé certains chefs militaires dont le chef d’état major de l’armée de terre, le général Abdrahamane Baby. Cela faisait suite à de nombreuses et simultanées manifestations de femmes dans des camps à Segou, à Mopti, à Nioro, à Dioura et à Kati.
Ce dimanche, selon nos insondables sources, certaines femmes des militaires de Kati envisageraient de marcher demain lundi 15 juillet 2019 pour protester contre la nomination du Général Baby comme adjoint au CEMGA.
Ce 14 juillet 2019, vers 17heures, nos radars ont signalé la présence d’une douzaine d’officiers supérieurs en mission dans la ville de Kati afin d’empêcher l’effectivité de la marche.
Pour mieux parvenir à faire avorter les intentions des femmes, d’autres personnalités, vers 20heures, y ont fait des mouvements dans la ville Garnison. Nos sources évoquent la présence de missionnaires (médiateurs) à bord de six (06) véhicules V8 qui auraient rencontré des membres de l’association des femmes des camps.
Deux (02) pelotons du GMS, selon des témoins, auraient été déployés à la place d’armes de Kati pour éventuellement veiller à l’ordre public au cas où la médiation prenait une autre tournure.
Plusieurs compatriotes avaient dénoncé le limogeage du Général Baby qu’ils ne voyaient nullement pas comme responsable de la débâcle de l’époque.
Source: Le Figaro du Mali