Dans le cadre de la mise en œuvre de son projet dénommé Ciné Tour Anw Be Taa (faire le tour avec le cinéma qui appartient à tout le monde), l’Association Kilé, soutenue financièrement par Movies That Matter des Pays-Bas et le fonds Maaya, à travers un festival international portant sur le thème : «Droits de l’Homme», procède, à partir du 14 janvier 2022, à la projection des films dans certaines villes du Mali. L’information a été donnée, le lundi 10 janvier 2022, lors d’un point de presse organisé par les responsables de l’Association Kilé, notamment Sacko Hachim Mohamed, directeur du festival ciné Tour Anw Be Taa ; Seibou Bouaré, co-coordinateur rapporteur des activités lors du festival et des formations ; Mamadou Diarra, membre de l’association.
Dans un premier temps, ont fait savoir les communicants, Ciné tour Anw Be taa concerne les camps des déplacés internes de Tombouctou, de Mopti, de Bamako. «Il y aura les projections de Tombouctou et de Bamako ce 14 janvier 2022, et de Mopti entre le 20 et le 30 à Mopti», précisent les tribuns. Ce projet, disent-ils, consiste à inviter des jeunes cinéastes de divers pays de l’Afrique sahélien via un appel à candidatures à proposer des films portant sur les questions des droits humains, qui une fois sélectionnés, seront projetés dans les camps de réfugiés à Bamako et les régions de Tombouctou, Mopti. Par ailleurs, ajoutent les conférenciers, le projet consiste aussi à animer des débats au sein des camps de Faladjé, Senou et les régions de Mopti et Tombouctou. L’idée de ce projet, rappellent les conférenciers, est partie du triste constat que le Mali traverse depuis 2012 des crises sécuritaires et politiques qui accroissent le besoin de sensibilisation et d’organisation des projets de films sur les droit de l’Homme dans les zones de crise. «D’où la pertinence du projet «Fest droit ciné» qui permettra d’instaurer des échanges entre les artistes, cinéastes, jeunes et population de véhiculer des messages des droits de l’Homme et la justice sociale, d’influencer la connaissance et l’attitude des jeunes en matière des droits de l’Homme», ont souligné les orateurs.
A savoir que depuis plus de 10 ans, l’Association Kilé intervient dans le monde culturel à travers la promotion ainsi que de nombreux projets de festival, de caravane et des formations cinématographiques.
Hadama B. Fofana
Source: Le Républicain