Le président de la Transition, Assimi GOITA, a accordé, hier mardi 7 septembre 2021, une audience à Goodluck Jonathan, Médiateur de la CEDEAO, à la tête d’une forte délégation, composée d’une dizaine de personnalités de l’Organisation sous régionale. La question des réformes et celle de la prolongation de la Transition, suscitée par certaines opinions, divisent la médiation et les autorités de la Transition.
Dans le cadre du suivi du processus de la Transition sur recommandations des Chefs d’Etat de la sous-région, le médiateur de la CEDEAO, Goodluck Jonathan, après avoir rencontré, tour à tour, le Comité local de suivi de la Transition, les forces vives de la Nation, la classe politique et le Premier ministre, a été reçu, hier par le Chef de l’Etat, le colonel Assimi Goïta, pour lui signifier les conclusions de ses différentes rencontres.
« Nous avons eu des discussions franches avec le Premier ministre et une partie de la classe politique, la société civile, etc. », a indiqué le Médiateur de la CEDEAO, à sa sortie d’audience avec le président Assimi Goïta.
La question fondamentale aujourd’hui, a-t-il poursuivi, « c’est de pouvoir mettre en place une situation, où nous pouvons aller aux élections, car c’est cela, la préoccupation principale des acteurs que nous avons pu rencontrer ».
« Il s’agit de faire en sorte, de pouvoir bien organiser, bien préparer les élections pour que nous puissions à la fin de la Transition, avoir un nouveau Président démocratiquement élu et un gouvernement en place pour diriger les affaires au Mali », a déclaré Goodluck Jonathan, ancien président du Nigéria en fin de mission au Mali.
Lors de cette rencontre, le président de la Transition, selon le site de la Présidence, a insisté sur la prise en compte par la CEDEAO des aspirations du peuple malien et a mis un accent particulier sur les réformes institutionnelles sans lesquelles les idéaux de la refondation seraient de vains mots.
Un point qui divise la Médiation et les autorités de la Transition, déterminées à entreprendre des réformes pour une refondation de l’Etat malien.
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