Suivez-nous sur Facebook, Telegram, WhatsApp pour ne rien rater de l'actualité malienne

Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS) : Financé à hauteur de 124 milliards de Fcfa par la Banque mondiale

Le lancement officiel du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS) a eu lieu le mardi 6 octobre 2015 au Centre international de conférence de Bamako. Il était présidé par Dr. Bocary Tréta, ministre du Développement rural du Mali et non moins Coordinateur du CILSS. Il avait à ses côtés le Secrétaire exécutif du CILSS, le représentant de la Banque mondiale et les ministres de l’élevage du Sénégal, du Niger et du Tchad.

bokary treta ministre developpement rural conference reunion sommet Projet appui pastoralisme cilss SahelFinancé à hauteur de 128 millions de dollars américains, soit 124 milliards de Fcfa, le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel s’étend sur six pays dont le Burkina-Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad, pour une période de six ans.

Pour Dr. Djimé Adoum, Secrétaire exécutif du CILSS, le présent atelier régional s’inscrit dans le cadre du démarrage effectif des activités du PRAPS. «Il se tient presque 2 ans après la déclaration de Nouakchott sur le pastoralisme, faite par les représentants des gouvernements des six Etats sahéliens ainsi que ceux du CILSS, de la Banque mondiale, de la Cédéao, de l’Uemoa et de la Fao, depuis octobre 2013.

Les parties prenantes à la déclaration se sont engagées, entre autres, à sécuriser les modes d’existence et les moyens de production des populations pastorales et d’accroître le produit brut des activités d’élevage, d’au moins 30% dans les six pays cités ci-haut, au cours des cinq prochaines années en vue d’augmenter significativement les revenus des pasteurs sous un horizon de 5 à 10 ans», a-t-il déclaré.

Selon Pierre Kamano, représentant-résident par intérim de la Banque mondiale au Mali, compte tenu de son envergure régionale et de son importance, la Banque moniale a mobilisé une enveloppe de 248 millions de dollars US, dont 45 millions pour chacun des 4 grands pays d’élevage au Sahel : le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad ; et 30 millions de dollars US pour le Burkina-Faso et le Sénégal ; 8 millions pour la coordination régionale au Comité Inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le sahel (CILSS).

Le représentant de la Cédéao, Henry Kaboré, dans son allocution, a rassuré que la Commission de la Cédéao attache un intérêt particulier à la lutte contre les maladies animales transfrontalières, «leur épidémiologie qui rend aléatoire tout programme national de contrôle et appelle à une approche concertée et intégrée afin de mieux les contrer. Fort de ce qui précède, dans le cadre de la mise en œuvre de la politique agricole, la Cédéao donne une place de choix à l’élevage».

Le Dr. Bocary Tréta, ministre du Développement rural du Mali et Coordonnateur du CILSS, a, dans son allocution, précisé que «le secteur de l’élevage occupe une place de choix dans l’économie sahélienne. En effet, il représente 70% du Produit intérieur brut (PIB) agricole en Mauritanie, 35 à 40% au Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad et 25% au Sénégal. Ces statistiques illustrent à suffisance que l’élevage contribue fortement aux revenus tirés des exportations du Sahel.

Concernant le commerce officiel du bétail transfrontalier du Sahel vers les pays côtiers, il représente plus de 150 millions de dollars par an en Afrique de l’Ouest. Quant à l’élevage pastoral, il fournit 70% du lait, 60% de la viande de bovine et 40% de la viande des petits ruminants. C’est pour cette raison que les chefs d’Etat et de gouvernement des pays du Sahel, soucieux du développement socio-économique de leurs populations, accordent une attention particulière au développement de l’élevage pastoral, gage d’une croissance économique forte et durable».

À la suite de la cérémonie de lancement du projet, une conférence de presse a été organisée pour donner d’amples informations sur l’impact  du PRAPS. Les 7 et 8 octobre 2015 ont laissé place à des rencontres techniques permettant de discuter des modalités opérationnelles de mise œuvre et de s’assurer de la maîtrise collective des procédures de gestion fiduciaire de suivi-évaluation et de la communication du PRAPS.

Gabriel TIENOU/Stagiaire

Source: Le Reporter

Suivez-nous sur Facebook, Telegram, WhatsApp pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance Les plus bas prix du Mali Acheter à bas prix au Mali Achat terrain à Bamako Terrain à vendre Bamako Immobilier titre foncier TF à Bamako ORTM en direct, RTB en direct RTN tele sahel niger ne direct