Le Comité national de suivi conjoint (CNSC) du projet protection des enfants : « Jam Suka » a tenu, hier au ministère de la Promotion de la Femme de l’Enfant et de la Famille, sa deuxième réunion consécutive pour faire le point des activités menées dans le cadre du programme. La réunion était présidée par le conseiller technique au ministère en charge de la Promotion de la Femme, Birama Coulibaly, en présence de la représentante de l’ambassade du Canada au Mali, Mme Kibeza Kasubi, du directeur pays du projet Jam Suka, Amos Dembélé, de la vice-présidente du parlement des enfants, Badiallo Sow et nombre d’invités.
La session s’est attachée à renforcer la gouvernance à travers la capitalisation, le partage des bonnes pratiques et leçons apprises dans la mise en œuvre du projet de protection des enfants. Il s’agissait aussi de faire le point de la mise en œuvre des recommandations de l’année dernière et d’approuver les rapports de l’an 2 et le plan de travail de l’an 3 du projet en vue d’analyser les principaux facteurs de risque dans la mise en œuvre dudit projet qui est une initiative mise en œuvre par l’Organisation non gouvernementale (ONG) internationale, Right to Play en collaboration avec le ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille. Il intervient dans les Régions de Kayes, Mopti et Sikasso.
Selon la représentante de l’ambassade du Canada au Mali, la tenue des réunions des organes de gouvernance du projet tant aux niveaux local, régional que national, constitue des moments importants pour trouver avec l’ensemble des acteurs les voies et moyens pour surmonter les éventuels défis. Elle s’est réjouie de la pertinence du projet qui est bien apprécié des partenaires maliens, eu égard au nombre très important d’enfants surtout de filles en nécessité de protection dans notre pays. Cependant, pour restaurer les acquis du projet, elle a invité les partenaires impliqués dans la mise en œuvre à renforcer la communication entre les différents partenaires et particulièrement entre l’ambassade et Right to Play. Par ailleurs, Mme Kibeza Kasubi a rappelé la nécessité d’accorder plus d’importance à la visibilité du Canada dont l’appui au projet est un signe de solidarité entre nos deux peules (canadien et malien). Elle a aussi estimé que la mise en application de la nouvelle politique d’aide internationale féministe et la prise en compte des questions liées au genre doivent être d’avantage renforcées. Sur ce point, elle a témoigné de sa reconnaissance à Right to Play qui vient d’adopter une nouvelle stratégie, prenant en compte la Politique nationale du genre Mali. Pour permettre d’améliorer le suivi du projet par son ambassade, elle a recommandé le respect des calendriers de livraisons.
Quant au conseiller technique, il a apprécié les efforts inlassables déployés dans notre pays par le Canada dans le cadre de la promotion et du développement communautaire mais aussi de la protection de l’enfant. Il a aussi rappelé les initiatives d’accompagnement des partenaires canadiens dans la promotion du genre, de l’éducation et beaucoup d’autres domaines.
Le projet protection de l’enfant « Jam Suka » en est un exemple concret et illustratif de cette belle coopération Mali Canada. Il a profité de occasion pour féliciter tous les acteurs du projet pour les actions réalisées sur le terrain en tandem avec le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille et ses services techniques. Pour Birama Coulibaly, le comité est l’instance d’orientation stratégique et politique du projet de protection des enfants, chargé d’assurer le suivi annuel de sa mise en œuvre. Il veille à la bonne gouvernance du projet et assure la capitalisation, le partage des bonnes pratiques conformément a son plan de mise en œuvre. «Jam Suka» est simplement un exemple de réussite. L’ONG, initiatrice du projet, les partenaires et l’Etat s’inscrivent tous dans la vision globale de protection des enfants et de leur développement.
Aminata DIAKITÉ
Source: Essor