La salle de délibération de la mairie du district de Bamako a abrité, lundi dernier, les travaux de la rencontre de cadrage du «Grand Bamako», sous la présidence du maire de la capitale, Adama Sangaré.
Afin de redonner à la capitale son image de ville coquette d’antan, il a été créé il y a quelques mois le Syndicat mixte intercollectivité de Bamako, suivi de la mise en place d’un Secrétariat permanent. Ainsi, la rencontre de lundi dernier a permis aux membres du Secrétariat permanent d’abord de se connaître, pour fixer la périodicité des réunions et voir l’effectivité des commissions de travail. Selon le maire du district de Bamako, il y a un chronogramme qui devait être mis en place afin de prendre contact très rapidement avec l’Etat, par le biais du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, avec le Haut conseil des collectivités, pour aller à l’élaboration du schéma directeur de Bamako qui est vétuste aujourd’hui.
«Le rôle de l’intercollectivité est immense. Nous avons constaté que Bamako, intra-muros, peut faire rarement de grands projets, par le fait que la ville, dans le cadre de l’aménagement, est pratiquement saturée. Donc, dans ce cadre tous les grands projets que nous voulons réaliser doivent nécessairement aller au-délà de Bamako», a précisé Adama Sangaré.
Le Mali étant divisé en plus de 700 collectivités, a-t-il expliqué, chaque acte posé se fait dans une Commune. C’est dans ce cadre là, selon l’édile de la capitale, qu’ils ont essayé de voir les Communes limitrophes de Bamako, pour constituer une grande association qui peut aller chercher des fonds auprès des partenaires.
Il s’agit également pour cette association, a-t-il complété, d’aller vers les populations, de sensibiliser, d’éduquer, et d’informer afin qu’elles adhèrent au projet du «Grand Bamako».
Maïmouna SOW
Adama Sangaré
L’Essor