Si les groupes armés touarègues du Nord du Mali avaient déclaré l’indépendance de l’Azawad il y a quelques années, il conviendrait de noter qu’ils ne sont plus sur cette dynamique, en témoigne leur présence dans les organes de la transition et leur implication dans la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix. Aujourd’hui réunis au sein d’un nouveau mouvement appelé le Cadre Stratégique Permanent (CSP), les groupes armés font objets d’un certain nombre de préjugés avec en relief, une volonté de reprendre les armes contre le Gouvernement. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, le sujet refait surface pendant que la France censée soutenir la prétendue indépendance, prépare son départ du Mali.
Les groupes armés sont soupçonnés de vouloir reprendre les armes depuis la création du Cadre Stratégique Permanent qui regroupe la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA), la plateforme du 14 juin et les mouvements de l’Inclusivité (cmi). Les soupçons ont été si forts que certains ont estimé que la réunion à laquelle participe le CSP à Rome sur invitation d’une ONG italienne viserait à la division du Mali surtout qu’une des branche de la plateforme a refusé d’y participer . À noter qu’à l’annonce de ce voyage pour Rome le dimanche 30 janvier 2022 des ex rebelles pour répondre à l’invitation de l’ONG ARA PACIS, plusieurs activistes ont fait croire qu’un complot se préparait contre le Mali. Un ancien ambassadeur Français au (…)
MAHAMANE TOURE
Source: NOUVEL HORIZON